Les mondes perdus
Le crâne de Lubaantun
Amy s’ennuie un peu dans cette Angleterre du début du XXème siècle… Elle rêve d’aventures et de suivre son père dans sa prochaine mission archéologique. Alors que ce dernier est sur le départ, la demoiselle décide de s’imposer à ses côtés ! Direction le Honduras britannique, sur les traces de la civilisation maya, pour une Amy qui n’envisage absolument pas de rester sage pendant que son père recherche d’inestimables trésors !
Par v-degache, le 18 mars 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782808501972
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Notre avis sur Les mondes perdus #1 – Le crâne de Lubaantun
Amy, jeune fille adoptée de 13 ans, vivant dans l’Angleterre du début du XXème siècle, rêve d’aventures, dans les pas de son père archéologue ! Décidant d’imposer à ce dernier sa présence lors de sa nouvelle expédition au Honduras britannique, à la recherche de l’Atlantide, la voici embarquée dans un excitant voyage outre-Atlantique.
La scénariste Aucha dresse le portrait d’une demoiselle qui souhaite s’affirmer dans une société fortement patriarcale, mais où le mouvement féministe des Suffragettes bouscule l’ordre établi outre-manche. Ne se contentant pas d’un récit uniquement basé sur le côté aventureux, teint de mystère sur fond de civilisation maya, la problématique de la spoliation des biens culturels, lorsque notre apprentie archéologue fait une inestimable découverte, va se retrouver au centre des enjeux narratifs. Ainsi, ce premier tome des Mondes perdus prend de la profondeur, amenant le jeune lecteur à une réflexion plus que d’actualité sur la place des femmes et l’appropriation des trésors appartenant à d’autres civilisations.
Isabelle Lemaux-Piedfert, dont c’est la première BD, signe un dessin très éclairé par les couleurs d’Aurélie Kaori, fortement influencé par les mangas et proche d’autres séries estampillées Dupuis.
Ce premier tome des Mondes perdus se lit avec beaucoup de plaisir, conjuguant habilement aventure, histoire, et déviant sur des enjeux plus complexes. Une belle découverte, dont la suite est forcément attendue !
Par V. DEGACHE, le 18 mars 2024