Les mondes perdus
La danseuse d'Angkor Vat
Amy, jeune londonienne, va assister son père archéologue sur un site de fouilles en Indochine. Au terme d’un long voyage en bateau, dont une partie se fera avec Eliott, son meilleur ami, elle arrive au Cambodge à Angkor Vat.
A son arrivée, elle fait la connaissance de Sophal, une danseuse et une éléphante, Maenang. Comme à son habitude, notre aventurière espiègle ne va pas se cantonner à fouiller minutieusement le terrain ! En souhaitant répertorier les temples, elle va mettre à jour un trafic d’antiquités avec les aléas qui en découlent.
Par eiffel, le 30 mars 2025
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Scénariste :
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Éditeur :
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ISBN :
9782808505352
Notre avis sur Les mondes perdus #2 – La danseuse d’Angkor Vat
Parue en mars 2025, cette bande dessinée est le second tome de la série les Mondes Perdus.
Elle reprend le schéma narratif du premier tome et cela fonctionne toujours. Amy, jeune britannique, part à la découverte de civilisations disparues en accompagnant son père adoptif sur ses chantiers d’archéologie et en se liant d’amitié avec les locaux. Cette fois-ci, Amy part en Indochine. Au fil des 78 pages, le lecteur va découvrir des spécificités du Cambodge avec l’héroïne qui est devenue l’assistante de son père ! Les aventures d’Amy, jeune fille au caractère bien trempé, réservent des rebondissements, des rencontres, des secrets sur fond d’explications culturelles.
Aucha fait reposer son histoire sur un scénario bien rythmé qui allie découvertes et actions avec une pointe de merveilleux. La pétillance de son héroïne, Amy, lui permet d’aborder avec aisance des thèmes plus profonds : la place de la femme dans l’Europe du XXème siècle, les classes sociales, les mariages arrangés au Cambodge, le traitement des éléphants, les pillages d’antiquités, la culture khmère, … Le lecteur pourra également être ravi de retrouver des indices du premier tome en suivant la correspondance avec Tikal du Honduras. Cette seconde aventure aborde également le sujet de la puberté d’une façon originale en dédramatisant l’arrivée des premières règles.
Les illustrations d’Isabelle Lemaux-Piedfert sont magnifiques. Elles sont mises en couleur par Aurélie F. Kaori qui apporte une vraie maîtrise de la nuance pour rendre les paysages très réalistes et dépaysants. Les émotions des personnages sont bien traduites avec des détails très fins : brillances dans les yeux, empathie ou méchanceté devinées dans les plis des visages … Il se dégage de chaque vignette une grande vivacité que ce soit dans les actions ou dans les sentiments.
En fin d’ouvrage, le lecteur découvre avec plaisir le journal de bord d’Amy. Les confidences ont plus de réalisme car elles sont rédigées en écriture cursive. Le lecteur y trouvera des parallèles entre le récit et des informations historiques, des approfondissements sur les états d’âme d’Amy et une recette évoquée dans l’album. Ce bonus est le bienvenu pour prolonger encore un peu la lecture avant de refermer l’ouvrage.
En résumé, ce tome 2 parvient à combler les attentes du lecteur en le faisant voyager. Si un tome 3 venait à paraître, je le lirais sans hésiter !
Par Effelle, le 30 mars 2025
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