Les perles de l'amour
Il y a longtemps, en Indes, le Capitaine Henry aime Virginia, la magnifique fille de Sir Hastings. Mais Henry doit ramener en Angleterre la belle Gladys, qui a fui son mari et son foyer. Or cette dernière est retenue par le cruel Rajah de Jagdalpur… Henry va alors pénétrer dans le palais et enlever Gladys, afin d’honorer la promesse faite au père de la jeune femme. Seulement voilà, qui pourrait résister aux charmes de cette jeune brunette au sang bouillant de passion ?
Virginia décide, malgré l’affront qui la torture, de venir en aide à Gladys, elle aussi !
Par fredgri, le 29 mai 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782723489683
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Notre avis sur Les perles de l’amour
Attention, sous des dehors d’album pour adulte et malgré un scénario très léger et fouillis, cet album est aussi l’occasion de retrouver un Georges Lévis particulièrement inspiré, qui livre ici des planches de toute beauté, d’une incroyable sensualité, toutes en lavis. C’est tout simplement magnifique.
Bon, il ne faut pas oublier qu’ici on est face à un album de genre, donc on y trouve tout ce qu’il faut de clichés. Néanmoins l’ambiance coloniale, suave et sensuelle est parfaite, avec un petit côté théâtral qui va très bien avec cette histoire.
Lévis est donc tout à fait dans son élément. On retrouve les doubles de Liz et Beth avec ces deux sublimes jeunes femmes que sont Virginia et Gladys, et comme elles on les suit dans leurs ébats et autres galipettes. Le traitement tout en subtilité, au lavis, renforce toutefois l’effet illustratif de l’ensemble, au détriment d’une réelle narration. D’autant que justement on a parfois tendance à s’y perdre un peu dans cette mise en page très éclatée.
En dehors de ça on se laisse assez facilement prendre dans l’intrigue romanesque à tendance érotique de cet album. Et même si les texte narratifs sonnent un peu fleur bleu, ils prennent un relief plus coquin avec les images qu’ils accompagnent. C’est d’ailleurs intéressant ce petit décalage, on croirait avoir droit à je ne sais quel roman Arlequin à l’eau de rose un chouillas plus explicite.
Mais quand je dis "plus explicite" c’est un peu exagéré, car tout reste dans le montrable. Certes on peut voir par-ci par-là quelques silhouettes de verges, des poitrines, des scènes de fellation ou de pénétrations diverses, mais cela reste très gentil, absolument pas grossièrement exhibé !
Il n’empêche qu’en dehors du travail graphique de Georges Lévis cet album n’a rien d’exceptionnel non plus. je vous conseille en parallèle de vous pencher un peu plus sur les autres travaux de Lévis, et pas forcément dans le domaine de l’érotisme (par exemple ses superbes illustrations pour le Club des 5…).
Pour les amateurs de BD érotiques classiques pleines de sensualité et d’érotisme !
Par FredGri, le 29 mai 2012