Les petites victoires
Avoir l’envie d’avoir un enfant, et le voir grandir, il n’y a rien de plus beau dans la vie.
Mais lorsque on le diagnostique autisme, rien ne nous y a préparé, c’est la vie qui peut basculer… ou pas !
Les parents d’Olivier, jeune autiste, séparés par la force des choses, se battent unis pour que les défaites programmées deviennent des victoires, petites, mais des victoires.
Par aub, le 10 octobre 2017
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782369814696
Notre avis sur Les petites victoires
Lorsque la vie ne te fait pas de cadeau, lorsqu’un malheur te tombe dessus, tu peux soit baisser les bras, soit remonter tes manches pour te battre. C’est le choix d’Yvon Roy et de sa femme, qui malgré leur séparation, ont décidé ensemble de faire de ce malheur et de ce cadeau empoisonné, un bohneur et un cadeau inoubliable.
j’ai été subjugué par la force de caractère des personnages de cette histoire vraie, des gens ordinaires, un combat de tous les jours contre l’autisme, maladie terrible qui devient une force dans leur vie.
L’histoire est violente, terrible, mais tellement belle à la fois.
L’amour des parents d’Olivier reste INCHANGÉ avant et après le diagnostic de la maladie. Ou plutôt, cet amour grandit sans cesse, car les parents sentent et savent au fur et à mesure des jours, qu’Olivier a besoin d’eux, et que s’ils veulent qu’il s’en sorte dans la vie, il va falloir être à ces côtés pour l’aider à progresser et un jour, doucement, lui lacher la main.
Cet album est fantastiquement émouvant. Il n’a pas pour objectif de nous faire pleurer ou de nous attendrir (même si quelque part c’est quand même ce qui se produit), il nous propose un témoignage pour nous ouvrir les yeux sur cette maladie et sur les combats des gens qui vivent de près l’autisme.
Thérapie de l’auteur pour exulter ses démons ? Peut-être, il n’en est pas moins que la narration est très réussie. Les personnages sont touchants, on sent de la vie, de l’envie, du plaisir dans un parcours de vie compliqué.
Un vrai moment de bonheur comme on aime en lire.
Merci à Olivier, Yvon, la Maman et Rue de Sevres.
Par AUB, le 10 octobre 2017
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