Les Sentiers de la Perdition

Michael O’Sullivan est un homme tranquille, un père normal. Mais le seul à penser cela est son fils, qui admire son héros de paternel sans toutefois bien comprendre quel est son métier.
En réalité, O’Sullivan est l’ange de la mort. Un soldat zélé au service de la mafia des années 30 aux Etats Unis, tueur implacable, froid et craint.
Mais Michael JR veut savoir ce que fait son père. Un jour, il se cache à l’arrière de sa voiture et l’accompagne en « mission ».

Par TITO, le 1 janvier 2001

2 avis sur Les Sentiers de la Perdition

J’ai dans un premier temps été rebuté par la couverture, car il est évident que l’éditeur n’a pas cherché à vendre une BD mais le produit dérivé d’un film. Le sticker : « une GRANDE BD à l’origine d’un GRAND FILM » est typiquement le genre de détail qui me détourne sans hésitation car cela signifie qu’il n’y a rien de mieux à l’intérieur que le rappel d’un film que je n’ai même pas vu.
Mais d’emblée, j’ai été porté par l’ambiance de l’ouvrage. Une narration efficace (même si elle abuse un peu trop du « je n’y étais pas mais je l’ai su par la suite »), un scénario haletant et une figure mythique qui se construit au fil des pages : l’ange…
Le trait est basé sur des ombres constituées de traits minutieusement tracés, qui donnent une base rigoureuse à l’ensemble, rappelant les règles de la Famille qui hantent l’ouvrage… Les ambiances, les expressions de visages et les souvenirs sont parfaitement rendus. Seules les scènes d’actions manquent de clarté.
La fin, un peu bâclée (le dénouement était prévisible, mais il arrive un peu brutalement, et sans coup de théâtre), n’a pas suffit pour me gâcher l’excellente impression que m’a laissé cette très belle BD, pleine d’humanité et de nostalgie.
Finalement, je vais essayer de le voir, ce film…

Par TITO, le 9 janvier 2004

Ce week end, je me suis relu ce magnifique graphic-novel, bien noir. Un récit qui se place en pleine période de la prohibition avec en partie, la ville de Chicago. Nous y retrouvons des personnalités célèbres tel que Al Capone, Frank Nitti et Eliott Ness, le fameux incorruptible.
Le récit, superbe,n s’intéresse à un certain Michael O’Sullivan, dit "l’Ange de la Mort" et qui travaille pour le clan Looney, des irlandais. Mais, un jour, il se retrouve trahi par son clan, et le fils Looney assasine sa femme et un de ses fils. Scène très difficile dans ce roman graphique au monment où le père pose les corps sur leur lit dans sa maison, sous le regard de l’autre fils. Et le moment où le père et le fils vont prendre la route de Perdition, mais avant O’Sullivan a quelque chose à régler. une vengeance qui va être violente. Certaines scènes de gunfight sont digne de Sam Peckinpah ou de John Woo. Le dessinateur maitrise parfaitement le sscènes d’actions, comme il maitrise les scène sintimes entre un père et un fils.
Tiens, petite anecdote concernant le dessin. Rayner s’inspire pour certaines cases d’images de films : on y reconnait une scène des Incorruptibles de De Palma, des Dents de la mer de Spielberg et d’autres. Et aussi, du film Le Gaucher d’Arthur Penn dont le role était tenu par Paul Newman. Et qui, dans l’adaptation cinématographique de Sam Mendes avec Tom Hanks, joue le rôle du père Looney, le patriarche du clan.
Ce roman graphique est passionnant de bout en bout. On ne le lache pas facilement comme ça : vous l’ouvrez, vous irez jusqu’à la dernière page d’une traite.
Un eoeuvre à avoir dans sa bédéthèque.

Par BERTHOLD, le 29 janvier 2008

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