Les trois cheveux blancs
Un jour, la belle princesse Sniégolé, obsédée par son immense beauté, découvrit dans sa longue chevelure brune trois cheveux blancs. Torturée par la colère, elle fit venir mille et un sorciers pour l’aider, mais aucun ne put trouver une solution. Elle entendit alors parler de Gyvulis, un démon capable, disait on, d’accomplir tout les prodiges possibles. Mais la créature demanda à la princesse une contre partie, sa virginité ! Le lendemain, honteuse, la belle Sniégolé s’en revint, protégée contre le poid des ans désormais.
Mais la rumeur circula sur le sacrifice de l’orgeuilleuse dame, et le roi, de honte, tua sa fille alors qu’elle venait de mettre au monde, seule, dans la forêt, un fils. Il fit alors trancher toute les langues du royaume afin que personne ne puisse raconter ce qui s’était réellement passé.
Tandis que le jeune prince grandit, triste et cruel, la belle Vaïva, une sauvageonne rousse, apprend la légende de la bouche de la vieille sorcière Mamyté qui l’a élevé, depuis qu’elle la trouvé une nuit dans les bras de cette femme morte dans les bois… Vaïva rêve de ce prince, de ce chateau.
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2800127570
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Notre avis sur Les trois cheveux blancs
Sous des dehors de cruauté cette histoire est malgré tout assez tendre, beaucoup plus mûre que les deux "Laïyna" du même Hausman (mais cette fois, il était scénarisé par Dubois), plus dur aussi !
Ici les belles princesses sont cruelles, avides, orgueilleuses, les princes massacrent des innocentes en jetant leur dépouilles dans les bois. Alors que les jeunes filles des bois réalisent leurs rêves, au dépend des damoiselles prétentieuses !
On retrouve Yann en pleine forme, qui détourne intelligemment tout les éléments du conte de fée traditionnel. C’est savoureux et passionnant, il sait aussi nous surprendre à chaque tournant que prend l’histoire !
De son côté, Hausman est vraiment à l’aise dans ces histoires, du pur plaisir des yeux. Ses héroines dégagent un charme fou, même si elles ne sont pas super belles. On se perd facilement dans les gestes gracieux de Vaïva, on sourit en regardant les petites bouilles du renard Sajudis. C’est magnifique, tendre et très attachant.
A mille lieux des histoires d’Heroic Fantasy de bourrins, de la pur Fantasy bien racontée, meme si parfois bien cruelle !
A surtout ne pas louper 😉
Par FredGri, le 9 juin 2003