Let's be anormal

Tai-Ji, jeune lycéen de 17 ans, se rend dans sa nouvelle école par le bus. Pendant le trajet, il est attiré par une jeune fille et remarque… qu’elle se fait peloter par un homme à son insu !
N’écoutant que sa petite âme romantique, il décide d’intervenir. Malheureusement pour lui, elle croit que c’est lui qui est l’auteur du geste déplacé et il se fait proprement massacrer !
Du coup, le voilà en retard pour son premier jour. Comble de malheur, une autre élève est dans le même cas : Hong Dan, la jeune fille du bus!
Dès cet instant, les relations entre les deux jeunes gens vont être agitées…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Let’s be anormal

Pour tout dire, vus la couverture, le sujet et le format (manga, enfin manhwa, puisque c’est une BD coréenne), je me suis dis que ce serait sûrement cul-cul la praline. Et même simplement cul-cul au regard des esquisses et du début ;o)

Finalement, ce premier tome m’a bien plu et beaucoup fait rire : il y a beaucoup de quiproquos (parfois téléphonés mais bon) entre Hong Dan et Tai-Ji. Franchement, être plus balourd et malchanceux que lui, je ne sais pas si ça existe.

Le sujet semble passionner les jeunes asiatiques, car (sur ce que j’en ai lu) pas mal de séries traitent de ce problème de communication entre jeunes, la difficulté à s’épanouir à l’adolescence. Ce n’est pas un problème qui leur est propre, on a aussi notre lot de boutonneux coincés, mais c’est assez frappant dans ce cas, et c’est ce qui explique ma réticence au départ.

Mais Lee Yoo Jung traite son héros à la fois d’une manière totalement désopilante par moment (mais quel balourd, je vous le dit !) et aussi avec beaucoup de tendresse, par exemple quand il raconte la première expérience de Tai-Ji. Il l’explique avec beaucoup de délicatesse et de pudeur, ce qui est remarquable.
Bref, Tai-Ji illustre parfaitement la fragilité des adolescents, surtout pour tout ce qui touche les sentiments, la difficulté de surmonter une déception, etc.

Le personnage de Hong Dan est aussi très intéressant. Sous ces airs de femme forte, elle cache un secret terrible, surtout pour une jeune personne. Elle aussi symbolise les difficultés de l’adolescence : on change, alors on se pose des questions : est-on normal ? Quel regard portent les autres sur soi ?

Par certains côtés, « Let’s be anormal » m’a fait penser à « Video Girl Aï », par son côté bluette en puissance qui malgré tout nous touche par sa sincérité. Très « comédie sentimentale » en quelque sorte.

Si vous n’aimez pas ça, passez votre chemin, mais ce serait dommage à mon avis : on se laisse très rapidement happer par cette histoire qui réserve d’autres rebondissements que je vous laisse découvrir… Rendez-vous au tome 2…

Par PATATRAK, le 22 juin 2004

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