LET'S BE ANORMAL
Let's be anormal

Ca se complique pour nos deux héros !
D’un côté, Hong Dan a bien du mal dans sa relation avec le professeur de maths. Il se comporte parfois un peu bizarrement et elle ne comprend pas tout.
De son côté, Tai-Ji, avec ses deux « copains » a décidé de lancer une petite annonce sur un tchat : est-ce qu’une fille accepterait de passer la nuit à l’hôtel avec lui ? Une tchateuse lui répond… et il va avoir une sacrée surprise !

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LET’S BE ANORMAL #4 – Let’s be anormal

Quatrième et dernier volet de cette jolie série manwa.

Commençons tout de suite par ce qui m’a un peu déçu : les dessins. Je n’aime pas du tout la couverture. Si son sens est justifié (entre les tomes 1 et 4, Hong-Dan se « décoince »), je trouve qu’elle est assez bâclée dans son graphisme. On a l’impression qu’elle a été faite à la va-vite. Idem à l’intérieur : le dessin est moins convainquant que dans les précédents tomes. Dommage…

Concernant l’histoire, on s’empêtre un peu dans les démêlées sentimentales de Hong-Dan et Tai-ji, mais on adhère bien, parce que je crois que tous, nous sommes passés par ces phases un peu… compliquées de l’adolescence.
Si la relation entre Hong-Dan et le prof de maths nous fait quand même plutôt sourire (on part un peu dans le n’importe quoi, "et pourquoi je suis terrifié à l’idée de sortir avec une de mes élèves", etc.), ce que fait Tai-Ji nous attriste un peu, car on s’y est beaucoup attaché dans les 3 premiers tomes. D’ailleurs, lui-même se refuse finalement à payer une fille juste pour la toucher. On est aussi mal à l’aise que lui.

Là où Lee Yoo Jung relance bien son histoire (il faut bien le reconnaître, ça aurait pu tourner en rond), c’est que cette fille… est finalement la meilleure élève du lycée ! Du coup, il introduit un 4ème personnage dont les difficultés sentimentales se font jour. Sincèrement, ça fonctionne bien, car en la rencontrant ,Tai-Ji va en quelque sorte trouver son âme-sœur, quelqu’un qui, là, à cette période importante de sa vie, va le comprendre et l’aimer tel qu’il est (ahah ! on croyait tous qu’il s’agirait de Hong-Dan ! ;o))

Enfin, la conclusion de l’histoire laisse un petit goût aigre-doux, nostalgique : une fin qui n’en est pas une, qui peut laisser différentes interprétations possibles. Lee Yoo Jung a eu raison, je pense, de ne pas terminer son histoire par un traditionnel Happy-End ou une conclusion d’une noirceur absolue. Par là même, il nous montre parfaitement que ses héros ont grandi, qu’ils sont plus matures, plus posés, plus sûr d’eux. A chaque lecteur de s’inventer une fin définitive. Personnellement, je me suis trouvé la mienne, et elle me remplie d’allégresse! 8D

Tout cela fait que, pour moi, cette série est un petit trésor vraiment sympathique !

Par PATATRAK, le 2 juin 2005

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