LIBELLULES (LES)
Défaite éclair

La patrouille des Libellules toujours menée par Rainette s’installe pour la nuit. Elle ne se doute pas qu’elles sont arrivées là où elles voulaient : sur la plage, l’endroit où les soldats anglais, français et belges fuient pour l’armée allemande pour rejoindre Londres et continuer le combat depuis là-bas. Ce que veulent faire aussi les jeunes filles, mais la Lutwafe bombarde la plage, faisant de nombreuses victimes. Toutefois, les scoutes arrivent à trouver une embarcation et à mettre le pied en Angleterre où elles retrouvent Lynx qui travaillent déjà pour la R.A.F. mais la joie n’est pas vraiment au rendez-vous, Tortue est resté sur la plage française. Elle décide de repartir vers paris rejoindre son oncle Salomon…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LIBELLULES (LES) #2 – Défaite éclair

Cette fois-ci, avec le deuxième tome de la série Les Libellules, Yann et Hardy ont trouvé le rythme et le sujet qui convient. Ils vont nous faire revisiter l’Histoire et surtout cette période de 1940 avec la déroute des alliés.
L’humour de Yann frappe fort ici. Il va nous refaire vivre les heures sombres de cette période à sa manière. Car même si certaines scènes peuvent paraître difficile, voire dérangeante comme celle (chargée d’émotions où une mère demande à Tortue si elle n’a pas vu ces enfants), l’humour arrive à nous faire vite oublier l’aspect dramatique. Mais cela nous fait réfléchir au final.
Nous y retrouvons toutes nos jeunes filles scoutes embarquées dans cette galère comme nous allons y retrouver Léontine, la jeune femme assoiffée de sexe. Le récit va nous faire croiser les figures historiques comme Churchill, De Gaulle (il aime bien De Gaulle le yann, on dirait puisque nous le reverrons dans la série les Affreux), Hitler, Rudolph Hess, Goebbels, etc… Yann s’en donnant à coeur joie pour se moquer de toutes ces figures.
Hardy lui aussi peut s’amuser à caricaturer ces personnages et laisser son talent exploser sur des scènes de reconstitutions de combats aériens de toutes beautés.
Ah, dès que nous arrivons à la dernière page, il nous tarde de vite découvrir la suite.

Par BERTHOLD, le 5 janvier 2009

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