LIBERA
Gran Môm
Asia qui ne peut supporter l’idée que son frère dont elle ignorait encore l’existence il y a quelques jours, se trouve sur Libera et l’épuration qui va y être lancée risque justement de le tuer. Ainsi, elle vole une navette et part à sa rescousse.
Pendant ce temps sur Danibia, le satellite artificiel de Libera où vivent les castes d’humains, les camps s’opposent et les intérêts en jeu sont trop importants pour que le propre père de Asia puisse se laisser guider par son coeur : il tente alors d’influencer la Mnemomater pour que l’épuration ait quand même lieu…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782723453301
Publicité
Notre avis sur LIBERA #2 – Gran Môm
Depuis longtemps je suis le travail de Silvio Cadelo, tout d’abord parce que j’aime beaucoup son travail graphique mais ensuite parce que ses univers sont globalement assez décalés et toujours très originaux ! Ici, dans ce deuxième tome, on retrouve cet univers complètement atypique, où l’on a du mal à trouver ses marques, on a le sentiment d’avoir un peu d’Envie de chien derrière ce Libera, de l’amour, de la colère, du mystère et cette voix off qui plane autour de cette histoire !
Pierre Boisserie réussit à nous intriguer dès la première page, il nous entraîne dans un récit vraiment passionnant mais tellement distant, irréel et tellement universel aussi, car dans cette SF nous retrouvons ces humains avides de pouvoir, de manipulation, et puis ces êtres victimes qui souffrent et qui se traînent dans la boue. A ce niveau-là, on se rend compte que de cette "caricature" parfois assez grossière sert davantage de vecteur pour délivrer un message bien plus universel, plus essentiel sur le devenir de l’humanité, sur ce qui devrait être ses priorités, une SF humaniste en quelques sortes mais aussi pas très optimiste car tout semble perdu d’avance…
Cadelo, donc, nous offre à nouveau, comme dans le tome 1, une nouvelle facette de son talent avec un dessin plus fouillé mais parfois moins lisse qu’à son habitude, on reste complètement interloqué devant ses décors grandioses, devant ces atmosphères incroyables (d’ailleurs bravo à Scarlett Smulkowski pour son choix de palette très restreint).
Je ne sais pas si Libera restera dans les mémoires mais en tout cas je pense qu’elle laissera un souvenir très appréciable chez ses lecteurs !
Par FredGri, le 23 avril 2008
Dans la même série
LIBERA
Publicité