LIEVRE DE MARS (LE)
Le lièvre de Mars

A la recherche d’un gros capital pour son projet, David décide ni plus ni moins d’aller cambrioler l’une des plus grandes banques du pays.
Reçu par le directeur Goldoni lui-même, il le braque ; mais c’est alors que celui-ci lui avoue être heureux d’être enfin cambriolé, et qui plus est, par une « pointure » tel que Le Gall, l’ennemi public n°1. Mais lui révèle qu’il n’est pas ce dangereux terroriste dont tous les médias ont dressé le portrait. Pour preuve, le peu d’argent qu’il demande : « juste » de quoi remplir la valise qu’il a amené.
Déçu de ne pas être tombé sur un voleur plus ambitieux, Goldoni enclenche une bien étrange mise en scène…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LIEVRE DE MARS (LE) #9 – Le lièvre de Mars

Un très bon tome, mais qui sert, je pense, essentiellement de transition.

D’abord, la première partie est complètement dingue et surréaliste : imaginez un gars qui braque une banque avec un pistolet en plastique pour ne demander « que » 100 millions, et voir sa propre victime de banquier faire monter la sauce pour avoir un vrai cambriolage digne de ce nom ! C’est complètement hallucinant, et je dois bien reconnaître que j’étais totalement captivé mais aussi hilare en lisant toute cette scène, vraiment très réussi.

Par contre, la deuxième partie est moins enthousiasmante, et sert à ce que j’appelle la transition pour un tome 10 qui devrait être beaucoup attrayant sur le plan des révélations.
En effet, après sa capture, David va expliquer à l’inspecteur Korrigan toute son histoire. Si vous me permettez cette raillerie, si vous n’avez pas lu la série et que cela vous embêtes de tout acheter, toute l’histoire de David est excellemment résumé dans ce tome 9 ! : o) Bien sûr, je plaisante, j’ai adoré suivre les aventures de notre lièvre préféré. J’ai dévoré tous les tomes, complètement absorbé pendant des heures de lectures. Mais c’est pour cela que je suis déçu par la deuxième partie : ça n’avance pas et je n’y ai rien appris.
Alors, comme Korrigan n’est pas mort, que David se trouve de curieux alliés, tout est prêt pour avoir un rebondissement spectaculaire.

Je voudrais rajouter un petit mot sur les dessins de Guéra, qui améliore encore l’intérêt de ce tome. Il a repris les crayons de Parras, et ma foi, son coup de patte est vraiment bon. Quant aux couleurs de Jocelyne Charrance, elles sont franchement excellente!

Allez, encore un peu de patience pour la suite… ça va être dur !

Par PATATRAK, le 3 octobre 2003

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