LIGNEE (LA)
Maxime 1974

Juin 1974. Paris.
Maxime a deux enfants, des jumeaux : une fille et un garçon. Ce soir-là, alors qu’Alexandra, sa femme, lui a demandé de rester à la maison pour les garder, Maxime préfére les emmener avec lui au Club Gibus où se produit John Bonham, le batteur des Led Zep. Les enfants dorment sur un canapé, alors qu’il est complétement défoncé à l’alcool et à la drogue. Il ne se rend même pas compte qu’Alexandra est là et a repris les enfants, tout en lui annonçant qu’elle le quitte. Maxime ne le découvrira qu’au petit matin, chez lui, lorsqu’il trouvera l’appartement vide. Il tombe aussi sur le carnet de son père, Marius, qu’il na pas connu, qui parle de la malédiction concernant les ainés de la famille Brossard, qui disparaissent à leur 33ème année. Néanmoins, Maxime ne veut pas se prendre la tête avec cette histoire. Alors qu’il se trouve au Stone Store avec deux de ses amis, on leur fait écouter un nouvel enregistrement concernant un nouveau groupe qui se nomme les Ramones. Les trois compagnons trouvent cela géant et décident de se faire un voyage à New York pour les rencontrer. Sans endroit où se fixer dans la grande mégapole américaine, ils vont enfin croiser les Ramones aux débuts desquels ils participent un peu. Jusqu’au jour où Maxime, en visitant le Métropolitan Muséum, tombe sur une statue dont une reproduction se trouve dans le carnet de Marius. Pour lui, il n’y a pas de doute, cela doit être lié à la malédiction. Il décide de la voler un soir et de la ramener en Colombie. Le vol va être le début de fâcheuses conséquences…

 

Par berthold, le 11 mars 2013

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Notre avis sur LIGNEE (LA) #3 – Maxime 1974

Finalement, je ne pensais pas lorsque j’ai lu le premier tome de La Lignée que j’allais autant accrocher à cette saga. Le deuxième tome m’avait déjà beaucoup surpris mais, il y a pas à dire, ce troisième opus m’a encore plus emballé.

L’histoire de Maxime nous dévoile quelques secrets concernant la "malédiction". Déjà, il y a cette statuette qui va jouer un rôle décisif. Olivier Berlion signe un passionnant récit où il fait monter le suspense crescendo. On commence avec ce Maxime incapable de réagir lorsque sa femme et ses enfants s’en vont pour le retrouver fan des Ramones à New York. D’un récit "musical", dirais-je, nous allons aller vers le polar, vers le récit noir avec le vol du Metropolitan Museum et la fuite en Colombie avec quelques mafieux pas aussi sympathiques que ça et la rencontre avec un homme qui, finalement, semble jouer un rôle majeur dans cette affaire. L’intrigue est très réussie, j’avoue. Je ne pensais pas que ce tome 3 allait autant me séduire. Berlion sait planter l’ambiance, il y a pas à dire.

De plus, le dessin de Wozniak m’a beaucoup plu. Son style est vraiment efficace, il sait donner une excellente atmosphère à cette histoire avec une belle élégance dans la mise en page qui donne un certain tonus à la lecture de cette aventure.

Il me tarde de lire le prochain opus pour voir comment se termine cette Lignée en compagnie de David & Diane, les jumeaux de Maxime qui, comme on peut le voir dans le teaser à la fin du tome 3, va nous entrainer au Rwanda. Mais en attendant, ne ratez pas cet excellent tome 3 qui peut se lire aussi indépendamment des deux premiers.

 

Par BERTHOLD, le 11 mars 2013

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