LIGNES DE FRONT
Les Diables verts

Les Diables verts nous permet de suivre le destin de Klein qui fait partie d’une unité de parachutistes allemands. Nous découvrons ce qu’il lui est arrivé depuis 1936 et les fameux JO de Berlin où il avait fait connaissance de l’anglais Page, du français Soubise, de l’australien Peter Yates, de Magdalena Kopps et de l’américaine Cheryl Matthew.

Pécau nous montre les réactions de ce soldat face aux comportement des SS, de sa famille qui a dénoncé un juif, mais surtout il nous raconte comment il est devenu un soldat endurci par ces deux années de guerre.
L’intrigue de ce tome 4 est un peu plus faible que les tomes précedents, mais elle reste néanmoins assez interessante dans sa deuxième partie surtout, lorsque nous prenons part à l’Opération Mercure et à cette attaque sur le sol crétois.
Le scénariste mène cela de main de maître, toutefois, avec ce très bon divertissement. L’action de ce tome nous amène à croiser la route de la jeune journaliste allemande Kopps et de Yates, membre du LRDG.

C’est au tour du dessinateur d’Arcanes, Nenadov, de mettre en image ce nouveau récit. Sous de belles couleurs de Jean-Paul Fernandez, le style de Nenadoc fonctionne plutôt bien surtout lors des scènes de batailles. C’est rythmé et assez bien construit dans l’ensemble.

Les Diables verts est une bonne lecture, une bonne "Série B", qui nous fait parcourir le théatre d’opérations importantes de la Seconde Guerre mondiale.

Par BERTHOLD, le 21 novembre 2014