LIGNES DE FRONT
Enfer blanc sur Leningrad
Octobre1941. Berlin. Cimetière militaire Invalidenfriedhof. Klein assiste à l’enterrement d’un des soldats tombés en Crête, comme trois cents autres de ses camarades. Il passe la chanson Lili Marleen, chanson interdite en Allemagne. Un officier de la Gestapo intervient, Klein lui fait face. Après cet incident, le jeune officier se rend chez le général Student qui lui explique que lui et ses hommes vont se rendre en Russie, vers Leningrad !
Quatre mois plus tard, Leningrad est toujours assiégée. La population a faim, mais résiste toujours aux troupes allemandes. Klein obeit aux ordres et attend que les russes se rendent, mais, ces derniers lancent toujours des attaques…
Par berthold, le 6 novembre 2015
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782756053387
Publicité
Notre avis sur LIGNES DE FRONT #8 – Enfer blanc sur Leningrad
Avec ce huitième tome de Lignes de Front, sobrement intitulé Enfer blanc sur Leningrad, Pécau nous entraine sur le front russe, à Leningrad !
Nous retrouvons l’allemand, officier des parachutistes, Klein, de retour de Crête, dans l’enfer blanc du front de l’Est.
Nous assistons à de terribles batailles, violentes, inutiles, où les hommes résistent, dans un camp comme dans l’autre, face aux éléments climatiques, à la faim et à la folie guerrière. Nous sommes témoins de batailles violentes, de conflits autour d’un drapeau posté sur des poteaux, à l’arrivée de nouveaux chars russes qui semblent indestructibles et à la ténacité de Klein pour rester en vie.
Pécau nous parle de Magda, à Berlin, qui semble toujours faire de l’antinazisme, de la journaliste Cherry qui aimerait retourner sur le front d’où elle venait et qui fait une étrange rencontre.
Il nous parle aussi des troupes espagnoles engagées auprès des allemands, sur le front russe, pour lutter contre les communistes. Un sujet peu abordé dans la bande dessinée et qui mérite d’être un peu plus connu aussi.
C’est au tour de Nenadov de mettre en images, à nouveau, le destin de Klein. Son trait , classique dans l’ensemble, reste efficace et nerveux. Jean-Paul Fernandez s’en sort plutôt bien à la couleur, sur le coup, surtout lors des scènes dans la neige.
Ce huitième tome est un bon cru de la série Lignes de Front qui nous raconte le destin de ces hommes sur le front russe. Une lecture à suivre toujours de près.
Par BERTHOLD, le 6 novembre 2015