LIGUE DES VOLEURS (LA)
Tome 1

 
Ils vivent en quelques sortes dans un monde à part… Clémence, sa famille, mais aussi ses camarades de classe et leurs familles font partie de la Ligue des Voleurs. Ils reçoivent une éducation spéciale, en marge des cursus classiques de la société, et deviennent pour les meilleurs d’entre eux de talentueux voleurs qui ensuite brassent les gros billets par liasses entières quand le quidam travaille lui comme vous et moi pour toucher son petit salaire en fin de mois.

Mais Clémence est une ado… avec son petit fond de rébellion ! Et elle a tendance, ces derniers temps, à s’interroger sur cette vie à laquelle elle est destinée : se demandant s’il n’y aurait pas d’autres moyens de ne pas trahir les membres de la ligue dont elle fait partie tout en ne dépossédant pas, lors des cambriolages, les pauvres victimes…
 

Par sylvestre, le 9 juillet 2016

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Notre avis sur LIGUE DES VOLEURS (LA) #1 – Tome 1

 
L’originalité de cette histoire est l’existence même de cette "Ligue des voleurs" puisqu’elle impose l’idée que deux sociétés cohabiteraient parallèlement dans un même monde comparable au nôtre : les gens normaux, et les voleurs… On ne sait pas trop depuis combien de temps c’est le cas, mais voilà que dans cette histoire, la jeune héroïne Clémence vient un peu jouer le rôle de grain de sable, remettant en cause (mais en ce qui concerne sa personne seulement) certains principes de cette Ligue des Voleurs dont elle fait partie. Dans ce tome 1, on fait la connaissance de différents personnages du côté des voleurs et on assiste à certaines choses, notamment à des cours, en classe, et à des travaux pratiques. Et au fil de la lecture, on trouve de plus en plus original le concept, d’autant plus qu’on a là affaire à des voleurs ayant une certaine éthique. Bien entendu, Clémence va se faire une copine du côté "normal", ce qui est défendu. Tout en gardant ses copains côté voleurs. Bref, c’est l’histoire d’un grand dilemme d’ado que les auteurs Maïa Mazaurette (au scénario) et Dagda (au dessin, simple mais ayant du style) nous proposent. On a l’impression, nous qui vivons du "côté normal", que le choix de Clémence pourrait être aussi évident que le message à transmettre aux jeunes lecteurs sur les grandes décisions à prendre dans la vie. On espère que les auteurs traiteront leur sujet sans aller trop directement au but mais en nous faisant rebondir de surprise en surprise !
 

Par Sylvestre, le 9 juillet 2016

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