LIKE A STEAK MACHINE

Fabcaro livre des souvenirs de sa vie liés à des morceaux de musique. Dance, pop, rock, métal et reggae se mélangent tout au long de la vie de l’auteur.

Par Arneau, le 30 novembre 2009

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Notre avis sur LIKE A STEAK MACHINE

Après le Steak haché de Damoclès et Droit dans le mur, Fabcaro poursuit dans le mode autobiographique avec cet album. Le concept de Like a steak machine est original puisqu’il est totalement centré sur la musique. L’auteur revient sur les chansons qui ont marqué sa vie d’une manière ou d’une autre.
Une brève introduction permet au lecteur de comprendre rapidement le principe.
L’auteur décrit précisément la relation ambigüe et complexe que l’on peut entretenir avec certains morceaux de musique. Qu’on les apprécie ou pas, certaines chansons restent inextricablement liées à notre propre histoire. Fabcaro nous livre ici la Bande Originale de sa vie en respectant même l’ordre chronologique. De sa tendre enfance à l’époque actuelle, il  nous livre les morceaux clés de son existence au rythme d’un titre, et donc d’un gag, par page. C’est l’occasion pour lui de revenir sur des morceaux très variés : des Pixies à Bob Marley, d’Elsa à Thiéfaine, des Doors à Glenn Medeiros. Il puise allégrement dans le répertoire musical sans aucune cohérence, si ce n’est celle de sa propre existence. Il réussit à créer une réelle complicité avec le lecteur qui pourra, à coup sûr, se reconnaître dans quelques unes des situations. Car il parle plus de lui-même, et donc de nous, que de musique. Les chansons sont un prétexte pour se mettre en scène et on retrouve la capacité de l’auteur à transformer le quotidien en anecdotes incroyables et hilarantes. L’auteur poursuit donc en terrain connu mais le concept est suffisamment jouissif pour que cet album enrichisse la série de Fabcaro. Dans Like a steak machine, l’humour et le talent de Fabcaro font mouche…une fois de plus.

Par Arneau, le 30 novembre 2009

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