L'île de minuit
Le réveil de l'automate

Elena, Maya, Hector et Elijah se réveillent sur une île inhabitée. Après avoir fait rapidement connaissances, les quatre ados se réfugient dans un pensionnat abandonné où ils découvrent un mystérieux automate qui, chaque soir, à minuit, leur donne une mission. Mais, s’ils échouent, les conséquences seront terribles. Faut-il croire ces menaces inquiétantes ? Quels mystères cache cette île ?

Par v-degache, le 14 janvier 2025

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Notre avis sur L'île de minuit #1 – Le réveil de l’automate

Quatre ados se retrouvent sur une île semble-t-il déserte, en ayant quasiment tout oublié de leur vie « d’avant », et en ignorant totalement la raison de cet échouement en terre inconnue !
Une fois la scène d’exposition passée, nos jeunes héros découvrent une sorte de collège-pensionnat abandonné, recelant un mystérieux automate qui les met au défi. Est-ce du sérieux ? Faut-il croire les menaces de ce mystérieux androïde immobile ?

L’aventure est lancée et elle rappelle forcément des classiques plus ou moins récents. Lost, Battle Royale, Hunger Games, et bien sûr le roman de William Golding, Sa majesté des mouches, sont les références qui viennent tout de suite à l’esprit ! Pour les jeunes lecteurs, cela évoquera probablement davantage le jeu en ligne Fortnite !
Si l’idée du scénariste de plonger une bande de gosses aux personnalités et qualités différentes en terre hostile et mystérieuse n’est pas nouvelle pour un public adulte, et sera perçue comme du déjà vu, ce ne sera pas forcément le cas pour les plus jeunes ! Lylian réussit à capter la curiosité et l’intérêt avec ce premier tome de L’Île de minuit. Personnages attachants, même si les caractéristiques de chacun peuvent apparaitre comme caricaturales, décors réussis, automate mi-vintage, mi-inquiétant, on reconnait bien là le talent de celui qui multiplie depuis plusieurs années scénarios et adaptations réussis, de La quête d’Ewilan à Collège Apocalypse, en passant par Méto ou Mille femmes blanches !

Au dessin, c’est une première pour l’illustrateur strasbourgeois Nicolas Grebil, qui a appris à dessiner en reproduisant les personnages du Petit Spirou. Si les décors dans lesquels évolue notre petite bande s’inscrivent dans le réel, le graphisme des gamins s’en éloigne, et leur bouille suscite très vite de l’empathie et notre intérêt pour cette nouvelle série ! La colorisation numérique réussit aussi à faire de cette île un personnage à part entière du récit, condition nécessaire pour rentre l’aventure trépidante !


Cette Île de minuit part sous de bons auspices, souhaitons que la suite de ce survival jeunesse soit tout aussi excitante et séduise un vaste jeune lectorat

Par V. DEGACHE, le 14 janvier 2025

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