L'incal : Capitaine Kaimann

A bord de son vaisseau pirate, le capitaine Kaimann demeure seul, entouré des fantômes de son équipage. Après avoir arraisonné un croiseur et éliminé son équipage d’aristocrates, il se rend compte que la Rosa reptornilia, qui ne pousse que sur la planète Petro, peut résorber momentanément sa mutation. De plus, il récupère aussi un étrange violon capable de mettre en communication des individus venant d’autres époques. C’est ainsi qu’il rencontre la jeune Aurora, une prêtresse du vide qui vit plusieurs millénaires dans le futur. Ils s’éprennent vite l’un de l’autre, mais malheureusement la jeune fille est rappelée à son époque.
Désormais Kaimann n’a qu’un but, retrouver Aurora…

Par fredgri, le 7 novembre 2023

Publicité

Notre avis sur L’incal : Capitaine Kaimann

Pour resituer un peu l’action de cet album, disons que ça se déroule après le dernier volume d’Avant l’Incal. Le Capitaine Kaimann est désormais maître d’un vaisseau peuplé de fantômes, bien décidé à continuer sa vie d’aventurier, malgré cette malédiction qui le transforme progressivement en reptile…
Toutefois, il n’est pas nécessaire de bien connaître tout le passif du personnage pour apprécier cette lecture, bien au contraire. Tout se tient très bien sans ça. Mais je pense que ça peut malgré tout être intéressant, ne serait-ce que par rapport aux ambiances, à la nonchalance contre-balancée de violence qui entourent ce capitaine pirate de l’espace.

En attendant, le scénario reste une bonne surprise. Dan Watter pose très bien les enjeux du récit, ainsi que les attentes du héros qui tente de maîtriser sa transformation pour pouvoir retrouver celle qu’il aime. Peut-être que l’intrigue aurait méritée d’être un peu moins linéaire, d’avoir un peu plus d’interconnexions entre le présent et le futur, car on a l’impression, finalement, d’assister à une course contre le temps sans issue particulière.
Néanmoins, c’est captivant d’un bout à l’autre, avec très régulièrement de très bonnes idée et un développement du principal protagoniste des plus intéressants.

Graphiquement, Jon Davis Hunt propose de très belles planches, très réalistes et très expressives aussi. Du beau travail qui ajoute de la précision à l’intrigue avec un soin tout particulier porté aux détails, aux décors. C’est très impressionnant.

UN très bon one-shot que tous les fans du monde de l’Incal sauront apprécier.

Par FredGri, le 7 novembre 2023

Publicité