LINKED
Starchild

Lorsqu’elle s’est réveillée, on lui a dit qu’elle s’appelait Charlotte. C’est en effet complètement amnésique que la jeune femme a ouvert les yeux, après un coma, à l’infirmerie de l’institut Noé dont elle apprendra par ceux qu’elle y côtoiera qu’il est un centre de réinsertion pour jeunes en difficulté.

Charlotte va partager la chambre d’Alice au contact de qui elle aura rapidement un aperçu de l’ambiance détestable qui règne dans l’établissement. Elle va aussi apprendre qu’elle a remplacé dans la chambre une fille qui est morte tout récemment et observera un soir par sa fenêtre l’étrange spectacle d’un corps emmené par deux brancardiers masqués vers une mystérieuse porte.

Où donc était tombée Charlotte ? Qui était-elle vraiment, et qu’avait-elle fait pour mériter de reprendre ses esprits dans un endroit aussi angoissant ?
 

Par sylvestre, le 12 août 2009

Notre avis sur LINKED #1 – Starchild

Cette lecture, en plus d’être intéressante grâce à l’intrigue qui nous y est proposée, l’est aussi parce qu’elle est une nouvelle bande dessinée réalisée à la manière des manga par des Européens. Il y a donc des choses à repérer qui font très japonais dans le scénario, comme par exemple le fait que l’intrigue se passe dans un contexte scolaire (même si on est dans un institut qui n’est pas qu’une école), avec des professeurs, des élèves, et donc tout le relationnel qui peut en découler ainsi que les richesses que cela peut apporter à l’histoire. Schéma classique chez nos amis asiatiques.

Ensuite, on note par exemple l’utilisation de kanji pour accompagner les actions ou les bruits, voire dans les décors. Classique aussi, sauf que là, on touche à la volonté des auteurs de vraiment vouloir faire ressembler leur BD à un manga, ce qui est tout à leur honneur vu que c’est un des challenges qu’ils se sont fixés ! Et enfin, on observe des détails comme ces pansements ou ces étoiles qui ornent les visages de certains personnages. Ca fait très shojo, et donc ça ne choque presque pas (même si on peut se demander pourquoi Charlotte garde cette étoile sur la joue !), parce qu’on a l’impression « qu’on a déjà vu ça » et que ça doit donc tout simplement faire partie des caractéristiques visuelles que les auteurs ont choisies pour les personnages concernés. Jusqu’à ce qu’on se rende compte que ça va plus loin que ça…

Le dessin est bon sur la totalité des pages. En tout cas assez pour nous faire suivre la piste tracée par les scénaristes, et ce avec une curiosité nous menant facilement jusqu’à la fin de la lecture où un élément nous est dévoilé qui relance l’intérêt un moment mis à mal lors de scènes plus ésotériques et peut-être moins compréhensibles que d’autres…

A suivre…
 

Par Sylvestre, le 12 août 2009

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