Little Tulip

New York, 1979. Paul est dessinateur/tatoueur, il travaille régulièrement pour la police pour qui il réalise des portraits robots. Il arrive à vraiment faire sortir le visage de la personne qui lui est décrite.
La ville est touchée par une vague de crimes perpétrée par celui que l’on nomme le Bad Santa. La police espère bien que Paul arrivera à établir un portrait de ce tueur et violeur. Mais quelque chose le bloque, il a une théorie.
Cette affaire lui rappelle son passé, lorsqu’il s’appelait Pavel et qu’il fut envoyé dans un goulag à l’âge de 7 ans avec ses parents…

Par berthold, le 23 octobre 2014

Notre avis sur Little Tulip

La collection Signé accueille une nouvelle oeuvre marquante "Little Tulip" où l’on retrouve une nouvelle fois le duo Charyn/Boucq, qui a réalisé auparavant Bouche du diable ou La femme du magicien, par exemple.

Avec cet album, Charyn nous invite une nouvelle fois à New York, ville qu’il connait très bien puisqu’il y est né en 1937 et qu’il y vit encore.

D’entrée, nous rnous imprégnons de cette ambiance de polar dont le cinéma nous a régalés dans les années 1970 comme Serpico, French Connection, Un après-midi de chien… Avec ces flics à l’ancienne, ces décors, ces quartiers particuliers et cette ambiance toute autant marquante. Il nous présente rapidement Paul, ce dessinateur "médium" qui travaille avec la police pour les portraits-robots. Nous découvrons vite son autre don : le tatouage. Le héros n’a pas beaucoup d’amis, c’est un solitaire.
Mais son passé se découvre à nous progressivement sous forme de flash-back, qui nous révèlent quelques secrets sur lui.
Ainsi, se dévoile à nous son séjour dans un goulag, qui n’a pas été facile… tout cela semble lié à ce qui se passe à New York en 1979.
L’intrigue policière est rondement menée, elle est prenante. Très vite, nous comprenons que quelque chose de fantastique se mêle à l’enquête de Paul.

François Boucq est une légende du neuvième art. Avec Bouncer, avec Le Janitor, ou ses autres collaborations avec Charyn. L’artiste a marqué le monde de la BD.
Avec Little Tulip, il réussit à nouveau une incroyable performance. On est époustouflé par son travail. Il nous montre un New York daté des années 70 reconstitué à la perfection. Il nous entraîne dans l’ambiance particulière et violente du goulag, comme si nous y étions !
Nous sentons que ces personnages sont bien vivants. Les expressions, les visages, les mouvements rajoutent un cachet très réaliste à l’ensemble !

Little Tulip
est une nouvelle surprise de la Collection Signé du Lombard. Un polar violent, mais passionnant, une intrigue réussie qui nous offre le retour de cet excellent duo: François Boucq et Jérôme Charyn.

Par BERTHOLD, le 23 octobre 2014

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