Lizy Vaudou

Lizy est appelée par sa tante car son mari est plongé dans le coma depuis dix jours. Il a été victime d’un sortilège lancé par la fameuse sorcière Dyela Ata, représentante de Mami Wata, déesse vaudoue des eaux. Selon un exorciste, la sorcière aurait emporté une partie de l’âme de l’oncle Jasper. 

Lizy décide de traquer la sorcière pour récupérer le bout d’âme volé et ainsi sauver la vie du pauvre homme.

Par legoffe, le 5 novembre 2023

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Notre avis sur Lizy Vaudou

Maxime Fontaine nous emmène en Louisiane, de nos jours, pour évoquer la culture vaudoue. Il crée, pour l’occasion, une héroïne dont le profil et les pouvoirs pourraient donner naissance à d’autres histoires, bien que l’album soit étonnamment présenté comme un one-shot.

Voici donc une jeune femme partie sur les traces d’une sorcière pour lui faire cracher une once d’âme. Cette quête va l’amener à croiser le chemin de spectres, dans notre monde et dans celui des esprits. Les dangers vont se régler à coup de pouvoirs magiques, dans une farandole de couleurs assurée par Robin Guillet. Son dessin, aussi mystique que numérique, assure son petit effet tout au long de l’album.

Le propos du livre est sombre, mais pas totalement sinistre grâce à l’esprit déterminé de Lizy, qui n’aime pas qu’on lui dicte sa conduite, et à l’espièglerie d’un joueur de guitare qui n’a pas peur du Diable. 

Durant la première partie du livre, on les suit sans réellement comprendre les tenants et les aboutissants. Mais les choses s’éclaircissent peu à peu. Surtout, le scénario gagne en intensité et en intérêt lorsqu’apparaissent de nouveaux ennemis, réminiscences du terrible Ku Klux Klan.

Les jeunes ados pourront donc se laisser séduire par cette aventure qui, au regard des éléments glissés par les auteurs, amènera certainement une suite.

Par Legoffe, le 5 novembre 2023

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