LOI DU KANUN (LA)
Albanie
Tomas a prononcé le "serment des vierges" pour pouvoir venger son mari assassiné. Ayant obtenu réparation, elle est toutefois recherchée par le fils de celui qu’elle a abattu. Après une course effrénée, elle est recueillie par Sose Hila alias Aleski, à qui elle lui conte ses mésaventures et son intérêt pour Leke Dukagin et son code du Kanun. Toutefois, ayant appris le rapt de deux jeunes filles, elles se lancent toutes deux sur les traces de mafieux de la pire espèce et provoquent une fusillade meurtrière. Craignant la publicité autour de cette vendetta, Tomas doit à nouveau fuir et se retrouve malheureusement face à son détracteur. Aux dépens d’Aleski, le sang va encore une fois de plus couler.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782723455428
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Notre avis sur LOI DU KANUN (LA) #3 – Albanie
"Albanie" clôture superbement cette trilogie consacrée essentiellement à l’application d’un code d’honneur albanais qui permet à quiconque qui épouse cette idéologie de se venger par le sang d’un outrage subi.
Le tandem Manini/Chevereau marche une fois de plus à merveille. Après avoir signé ensemble "Ko", une série fantastique, ils se retrouvent pour notre plus grand plaisir et signent cette fois-ci cette trilogie historique contemporaine. Par son intermédiaire, ils nous dressent le portrait décadent d’un pays déchiré par des luttes intestines, livré à lui-même, corrompu à tous les niveaux et grevé par des trafics en tout genre. Une seule idéologie populaire semble fédérer la plupart de ces habitants (surtout au nord de ce pays) : la loi du Kanun à savoir le droit d’appliquer soi-même sa propre justice.
Jack Manini colle à merveille à ce précepte et aux mœurs de l’Albanie en nous immergeant dans l’ambiance meurtrière des vendettas les plus diverses et nous garantit comme il se doit quelques moments forts.
De même, Michel Chevereau réalise des dessins en couleurs directes (appliquées par Jack Manini) géniaux par leur réalisme excellent. Le travail qu’il produit touche agréablement nos yeux avides. Le détail et la précision de son trait sont assurés par une maîtrise parfaite des proportions. Les différents plans sont travaillés avec un soin particulier et renforcent l’idée de la rigueur que s’impose l’auteur.
L’ombre de Leke Dukagin et son code du Kanun plane sur Sose et ses compagnons. Une conclusion captivante et cruelle.
Par Phibes, le 1 février 2008
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