LOLA BOGOTA
JFK
Le Salem sur l’île de Tiki, dans le Pacifique, est un lieu de villégiature très prisé par les personnes en vue. Le docteur Sex y prodigue des soins très spéciaux et l’administration américaine ne l’entend pas ainsi.
Lors d’une descente surprise de la police, un sénateur pris de panique et de folie descend ses partenaires. Seuls parviennent à échapper à ce carnage le docteur Sex et ses employés, mais aussi un futur présidentiable démocrate.
Dix ans après, ce présidentiable, entre temps élu, est pris de panique en apprenant que le bon docteur Sex est revenu à Tiki. Par peur du chantage, il mandate Lola Bogota et ses acolytes pour éliminer cette menace.
Par eric, le 1 janvier 2001
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Sortie :
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ISBN :
2350780708
Notre avis sur LOLA BOGOTA #2 – JFK
Après les vignobles bordelais, Lola nous invite au dépaysement dans les îles Hawaïennes. On retrouve dans ce nouvel opus les ingrédients qui m’ont plu dans le premier tome. Je passerai sur les jeunes femmes que ne renierait pas Russ Meyer. D’ailleurs faudrait-il y voir un hommage car le docteur Sex pourrait presque lui ressembler ? Voilà en fait une des choses amusantes de cette série. Ce sont les petites caricatures des personnages. Ces personnages qui nous replongent dans les séries à succès des années 60 et 70, ou dans le paysage politique de cette même période. Ainsi, on peut croiser un certain Magnum mais surtout Tatoo et Mister Roarke de l’île fantastique. En fait, Docteur Sex n’est ni plus ni moins que ce dernier personnage. Au départ, les motivations de ce personnage sont les mêmes, mais il devient ensuite un vil maître chanteur.
L’histoire commence un peu comme dans un Asterix avec la description du lieu où se déroule l’action de l’album. Et ensuite tout va crescendo. Certes le rythme n’est pas enlevé mais on ne s’ennuie pas du début à la fin. Il y a tout de même de l’action, à la manière des vieux James Bond ou de vieux Mission Impossible. Les situations sont cocasses tout comme la chute de ce tome.
Au final, c’est avec un vrai plaisir que je referme ce tome. Le style semi réaliste de Reynès colle parfaitement avec ce genre d’histoire empreinte d’humour et d’action.
Par Eric, le 23 février 2006
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