LOLA BOGOTA
Le camp des Siciliens
Lola passe des vacances sportives en Sicile, où elle trompent l’ennui en s’adonnant à la course automobile, et parfois dans un style peu académique.
Mais la Sicile, c’est un terre d’accueil séculaire où il ne faut pas se froisser avec l’office du tourisme local. Lola est en fait invitée par Don Andrea, un vieux parrain qui a pratiquement traversé l’Achéron. Mais ce vieil homme redouté par ses pairs veut faire respecter les traditions d’accueil à un certain Armand Abadi qui est un spécialiste de l’attaque ferroviaire. Ce genre de tourisme déplait fortement à Don Andrea, et son équipe qui joue à domicile n’a pas l’intention de perdre la face. Et c’est ainsi que Lola se retrouve de nouveau entre le marteau et l’enclume pour piller un train, rempli d’or et au nom funeste : « le diabolik »…
Par eric, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
235078116X
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Notre avis sur LOLA BOGOTA #3 – Le camp des Siciliens
A peine quelques mois après la sortie du second tome JFK, voici que sort un nouvel opus qui sent la marsala et l’huile d’olive. Le titre met tout de suite dans l’ambiance, et peut conduire à un lapsus avec le clan des Siciliens. Mais pourtant, ce titre est vraiment bien choisi et dépeint à merveille le contenu de cet album. Les alliances et les trahisons sont omniprésentes et Lola et ses amis risquent de faire parti des dommages collatéraux.
De son côté le dessin de Reynes est toujours aussi plaisant à regarder. C’est presque par gourmandise que l’on se plonge dans les aventures de Lola et Jane, Z n’étant pas trop mon genre. Mais ce personnage est vraiment incroyable. Comme à l’accoutumée, les clins d’œil sont nombreux et c’est avec humour que l’on nous faire revisiter le cinéma italien des années 60 ou une série animée comme Stop the Pigeon avec un Satanas et son chien Diabolo qui s’invitent dans les pages de cet album. Ici Diabolo s’appelle pourtant Mirza, un autre hommage parmi tant d’autres.
Cet album, est très réussi et on retrouve la truculence des dialogues d’Audiard, comme dans le premier tome. Le scénario nous procure une histoire rocambolesque et chargée d’humour. De nouveau Lola Bogota est une réussite.
Par Eric, le 3 septembre 2006
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