LONE WOLF & CUB
Le jour des Démons

Japon, fin du XVIIème siècle.
Ogami itto et Daïgoro poursuivent leur chemin sur la voie du Meifumado.
L’ancien bourreau, victime d’un complot, a été rétrogradé au rang de ronin.
Depuis, Ogami se venge du clan Yagyu, instigateur de sa chute. Son périple est long et sanglant.
Retsudo, le chef du clan Yagiu, a perdu se s4 fils dans le combat contre Ogami Itto. D’ailleurs celui-ci a toujours la lettre compromettante pour le clan Yagiu.
L’ancien bourreau essaie de percer d’ailleurs le code de cette lettre.
Mais il est attaqué par de nouveaux agresseurs…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LONE WOLF & CUB #14 – Le jour des Démons

Je ne suis pas un grand amateur ou lecteur de mangas. Bien souvent, dans la plupart de ces titres, je n’adhère pas à ce dessin ou à leur codes graphiques.
Heureusement, il y a quelques auteurs ou séries qui sortent du lot et qi s’avèrent intéressants ou incontournables. Je pense à l’œuvre de Taniguchi, pour citer un nom ou à l’œuvre majeur de Kazuo Koike et Kojima : Lone Wolf & Cub. Série rendu célèbre par sa série de films inspirés de ce manga.
Ce que j’aime bien aussi, c’est la période : ce Japon féodal, ces samouraïs, leurs codes d’honneurs, les drames qui se jouent dans ces pages ;
C’est une très belle œuvre si nous ne retenons pas que la violence. Car violence, il y a. Et des fois, elle s’étale sur plusieurs pages. Prenons un exemple : la première histoire, Jour de Pluie. Un homme, un rônin se rend dans la demeure d’un seigneur et se bat avec toute la maisonnée, ne laissant que peu de survivants. C’est une scène très violente avec ces combats à l’épée, avec sa mise en scène très cinématographique inspiré par le film de sabre et même par le western spaghetti (on y note le silence et les ralentis). Mais cette scène va être contrebalancé par ces moments où ce rônin qui attends le jour où il doit se faire seppuku joue avec un petit garçon (qui n’est autre que Daïgorro, d’ailleurs dans cette épisode , on ne voit pas Ogami Itto). Ces scène sont superbes est très touchantes lorsqu’on connaît la raison de ce massacre (le rônin se sacrifie pour sauver des paysans qui l’ont recueillie lui et sa famille.).
Et c’est souvent le cas dans cette série : dans une autre histoire, on y voit des enfants joué et Daïgorro se prend d’amitié pour une jeune enfant. Mais cette fille a le malheur d’être chrétienne et va être condamné à mort. Daïgorro promet à la mère de l’enfant mourante de la sauver. C’est là aussi un moment touchant qui passe par le regard d’Ogami Itto.
Dans cette série, on s’y cultive sur les coutumes et certains métiers de l’époque comme les O’Shishiri, ces coursiers, ces anciens « facteurs » du Shogun qui étaient de rapides coureurs, de fabuleux combattants et qui passaient leur vies à amener des missives.

Bref, un très bon volume qui nous permet de nous retrouver dans ce Japon d’antan.
Ah, oui, aussi. Les couvertures sont du à l’immense et talentueux Bill Sienkiewicz

Par BERTHOLD, le 18 décembre 2006

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