LONE WOLF & CUB
Le crépuscule des Kurokuwa

La série s’approche de la fin. Ce volume 18 est toujours aussi bon et ce, après ces 3740 pages environ de lectures déjà passées. 

Ce récit nous propose de découvrir les kemuridome-shus, des guerriers chargés de vérifier que tous les feux sont éteints, et qui sont choisis parmi les fantassins Ashigaras du Shogun. Après une présentation de ces soldats, nous les suivrons sur la piste d’Ogami Itto. Leur rencontre donnera une belle démonstration de combat et une superbe chorégraphie : ils utilisent des échelles pour lutter. D’ailleurs, ces échelles leur servent aussi pour se déplacer dans la neige. Cette scène est fort réussie et allie une bonne mise en scène digne des meilleures scènes du genre au cinéma (voir les poursuites dans les James Bond lorsqu’ils sont dans les montagnes ou sur la neige). Cela allie aussi les prouesses  graphiques : Goseki Kojima est un dessinateur très talentueux. Il faut voir aussi le duel au sabre sur le bord de plage, c’est encore un grand moment.
Je parle des scènes d’actions mais il faut aussi noter l’émotion qui ressort de ces pages. Emotion dûe à Daïgoro, le petit garçon d’Itto qui suit son père et qui subit toutes ces scènes violentes. Ou émotions dûes à ces 5 guerriers centenaires qui sont forcés par Retsudo de sortir de leur retraite et reprendre du service pour abattre Ogami Itto. 

Bref, un excellent manga que je ne me lasse toujours pas de lire.

Par BERTHOLD, le 19 novembre 2007