LONG JOHN SILVER
Le labyrinthe d'émeraude
La traversée de l’Atlantique n’a pas été sans laisser de traces sur l’équipe du Neptune. Enfin du répit pour les hommes de Long John Silver. Un répit très vite écourté par la visite de l’immense forêt sombre et hostile. A la recherche de la mythique cité de Guyanacapac et de son trésor, l’aventure continue.
Par aub, le 24 mai 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205063486
3 avis sur LONG JOHN SILVER #3 – Le labyrinthe d’émeraude
Certainement l’un des albums les plus attendus de ce premier semestre 2010, le tome 3 de Long John Silver est à la hauteur de nos attentes. Dès les premières pages nous sommes happés par la première planche, qui d’entrée de jeu est une double page… Au milieu de la tempête, avec un mal de mer qui se fait sentir pour nous, lecteurs, Mathieu Lauffray nous offre une première double page grandiose. Dès le début de l’album il est à nouveau au sommet de son art.
Le scénario lui aussi est toujours aussi bon. Les rebondissements dans les évènements et le rythme donné à l’aventure en font une Bande Dessinée très réussie, et ce troisième tome est tout aussi grandiose que les deux premiers. Le suspense est à chaque page, et avec son talent de narration, Xavier Dorrison nous offre des frissons dans la moiteur des lieux explorés. Nous pouvons entendre les animaux sauvages, sentir les odeurs de vase, voir la noirceur de cette forêt verte si hostile aux hommes. Il fait bon sentir l’or du trésor, même si l’odeur de la mort reste encore bien plus forte. Les frissons de la cruauté des pirates, mais aussi leur sensibilité parfois si mal cachée, donne une humanité à cette bande de sauvages prête à tout pour revenir riche de cette aventure fantastique.
Nous ne sommes que de petits lecteurs devant cette série immense. Merci.
Par AUB, le 24 mai 2010
Allons, moussaillons !
Si vous ouvrez les pages de ce Labyrinthe d’émeraude, c’est que vous avez des tripes ! C’est que vous n’êtes pas des petits joueurs ! C’est que vous savez ce qui vous y attend et ce que vous ont mijoté le captaine Long John Dorison et son second, Matthew Lauffray !
Pour vous mettre en condition, une double page nous montre le Neptune pris dans la tourmente, puis vient une image d’accalmie où nous suivons le docteur Livesey se promenant sur le pont du navire pour voir les dégâts, que ce soit ceux du Neptune ou ceux humains. Ce sont des images fortes qui nous montrent que l’homme est bien peu de choses face aux colères de la nature après la bêtise des hommes.
Mais Dorison va aussi nous donner des frayeurs avec ce Neptune qui va essayer de se frayer un passage parmi les récifs de ces terres inconnues de l’Amazonas, où les marins se lancent sur la piste du Nemrod et du trésor qui se trouve quelque part par là.
Ces scènes sont vraiment angoissantes jusqu’à ce que vous arriviez à des pages de calme (avant la tempête ? ).
Le scénario est toujours aussi prenant et réussi que ce que nous avons lu dans les deux premiers tomes. Et puis, vous allez vous retrouver face à de nouvelles angoisses avec ce qui attend le Neptune. Il y a une sacré atmosphère digne des meilleurs films d’épouvante. Dorison nous prend et nous plonge dans la moiteur de cette jungle infectée de moustiques. Alors, qu’y a-t-il là, à l’intérieur des terres?
Matthieu Lauffray explose de talent sur cette oeuvre. Il y a des pages qui m’ont estomaqué, surpris, où je suis resté béat d’admiration (l’arrivée sur la route de Guyanapac) et les couleurs ! Magnifiques !
Il a su concocter l’ambiance qu’il fallait pour ce récit. Le lecteur a l’impression d’être pris dans la moiteur, dans la tempête, il a des embruns sur lui, les moustiques qui le piquent et la peur qui le taraude !
Le labyrinthe d’émeraude confirme tout le bien déjà dit sur cette série.
Hardi, pirates d’eaux douces ! Plus qu’un tome pour avoir la conclusion de ce déjà classique de la bande dessinée.
Par BERTHOLD, le 3 juin 2010
La suite de cette aventure reste très réussie. Les auteurs parviennent, en effet, à nous entraîner dans un univers qui frôle le Monde Perdu. En entrant dans ce fleuve caché et inquiétant, Dorison ouvre une porte qui nous éloigne encore un peu plus du modèle qu’était L’Ile au trésor. Mais la sève originelle a été préservée, à savoir le goût de l’aventure et la petite folie qui poussait des hommes à se dépasser pour de nouveaux horizons.
Un grand bravo à Lauffray pour ses planches toujours aussi belles et envoûtantes, avec ces grands dessins d’une réelle intensité. Les pages semblent happer le lecteur et l’entraîner dans la tempête aux côtés du roi des pirates.
Par Legoffe, le 22 juillet 2010
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