LORSQUE NOUS VIVIONS ENSEMBLE
Tome 3
Après la parenthèse thérapeutique qu’a traversée Kyoko, Jirô et elle vivent à nouveau ensemble. Le quotidien a donc repris ses droits sur leur temps commun, sur leur vie, avec son lot de disputes, de réconciliations et de petits bonheurs. Mais le sentiment de culpabilité qui mine Kyoko depuis qu’elle a avorté va faire germer un autre malaise lorsqu’elle va apprendre qu’elle ne pourra plus jamais avoir d’enfant…
Par sylvestre, le 8 janvier 2010
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Scénariste :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782505007500
Notre avis sur LORSQUE NOUS VIVIONS ENSEMBLE #3 – Tome 3
Ce volume est le dernier du triptyque Lorsque nous vivions ensemble. Comme les deux précédents, il en impose par son format, garantissant au lecteur le temps de s’immerger dans la vie des deux personnages principaux, dans leurs ressentis, sinon dans la grise et froide mais belle poésie du mangaka Kazuo Kamimura.
Ce tome aurait pu être celui d’une renaissance, bien que le titre de la série soit toujours là pour nous en faire douter. Car Kyoko était revenue. Mais entre la faiblesse qu’elle développait et qui était favorisée par le comportement de Jirô à son égard, elle est définitivement devenue à nos yeux la femme dont on voit le visage sur la couverture de ce tome 3 plutôt que celle qu’on avait pris plaisir à rencontrer sur la couverture du tome 1…
Qui, dans leur couple, est responsable ? Les torts sont partagés ; on ne pourra donc pas vraiment juger. On observe seulement les efforts vains de Kyoko, et on se désole de voir que si Jirô progresse dans son travail, il ne tire pas vers le beau sa relation avec Kyoko… Ils n’arrivent donc tout simplement plus à être heureux, et c’est chacun de leur côté qu’ils auront l’idée de se séparer… Même si ça leur pèse, même si c’est dur, après tant d’années de partage.
Jusqu’au bout on a peur : on ne sait pas à quel drame on va assister. Et Kazuo Kamimura, avec un talent indéniable de conteur et de dessinateur maîtrisant la traduction en images des sentiments et des intériorités, nous emmène jusqu’au dénouement.
Un sublime chemin vers le triste…
Par Sylvestre, le 8 janvier 2010
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