LOSERS SONT DES PERDANTS (LES)
Les losers sont des perdants (Réed)
Le bar "Jour de fête" que fréquentent Pierre, Philippe, Guillaume et Jipé porte bien son nom. En effet, grâce à leur assiduité et leur façon d’animer ce lieu de vie, c’est la fête tous les jours. Les canettes tombent aussi vite que les désillusions et les plaisanteries de bas étage qui ne manquent pas de fleurir sous l’effet des vapeurs d’alcool. Il est sûr que s’ils s’accommodent sans trop de complexe de leur condition, on conviendra que ces losers sont bien loin d’être des winners … sauf peut-être pour une bonne cuite entre copains.
Par phibes, le 24 septembre 2009
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Scénariste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782849610794
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Notre avis sur LOSERS SONT DES PERDANTS (LES) # – Les losers sont des perdants (Réed)
Après avoir été pré-publiées dans le magazine Fluide Glacial et éditées en un seul volume chez l’éditeur Audie en octobre 2002, les aventures éthyliques du quatuor de choc formé Pierre, Philippe, Guillaume et Jipé font l’objet d’une nouvelle tournée "super grave 2009" servie, cette fois-ci, par les éditions des Requins Marteaux.
Réservée à ceux qui ont raté le premier service, cette nouvelle édition permet d’apprécier le caractère incisif des libations de ces quatre adeptes de l’apéro qui nous entraînent dans des considérations philosophiques de bas étages. Il est certain que ces individus ont une façon particulière de participer à l’effort de la nation, plus enclins à mater les gros nibards et à titiller la gueuse qu’à se stabiliser dans un emploi.
Il est à noter que ces brèves de comptoir ont une connotation réelle qui n’est pas sans rappeler celle dont étaient imprégnés eux-mêmes les auteurs concernés lorsqu’ils se retrouvaient au véritable bar éponyme d’Albi, bar qui, aujourd’hui, est semble-t-il, fermé.
Le trait déjanté de Guillaume Guerse est en totale corrélation avec l’ambiance vaporeusement alcoolique des tranches de vie que Marc Pichelin nous narre. Les gueules qui défilent, ont un côté accrocheur, subtilement caricaturales et prodiguant une risibilité bien grasse.
Une réédition aux vapeurs d’alcool à déguster, pour rester dans l’ambiance, à l’heure de l’apéro.
Par Phibes, le 24 septembre 2009