Love Hotel

David Martin ne pense qu’à partir pour le Japon, pour rejoindre la jeune Junko qui du haut de ses 17 ans ne cesse de l’attirer. Alors pour elle, pour cette innocence il décide de s’envoler, sous un falacieux prétexte, histoire de "berner" son patron, mais qu’importe se répète t-il, qu’importe !
Et c’est l’aventure, la débandade, de love hotel en boite de nuit David va découvrir un Japon qui l’attire, qui lui donne envie de se perdre, tandis que la jeune fille devient plus réelle, véritable gamine en soquettes invitée dans des jeux télévisés, qui se dépèche pour rejoindre ses parents, qui veux aller se promener à Disneyland, elle est si fraîche, si enthousiaste… David ne voit qu’elle…
… et le temps continue de passer lentement au Japon.

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Love Hotel

Retrouvailles avec cet album qui présentait pour la première fois en 93 le personnage de David Martin et magnifiquement réédité par Ego comme X en 2005. "Love Hotel" nous présente donc les mésaventures d’un français qui arrive au Japon pour retrouver une jeune fille, c’est l’histoire d’un homme qui se désintéresse de son travail, de sa vie passée par amour, de manière presque irresponsable et folle., sa vie s’étiole dans ce regard, cette attente, cette envie de tout sacrifier pour la retrouver.
Dès le début il est fait référence à Truffaut, comme pour amener le parralèle vers ces personnages qui errent aux hazard des découvertes, des rencontres, qui vivent un instant, qui vivent un mois, qui se découvrent principalement Le ton est assez désinvolte je trouve, peut-être moins emprunt de cette sensualité qu’on retrouvera plus tard, mais les cadrages de Frédéric Boilet sont déjà très intéressants, transformant chaque scène en séquences cinématographiques.
Néanmoins le scénario est plein de finesse, de justesse, l’encrage est lui plutot gras et même si j’aime beaucoup cette impression je me dis que parfois cela aurait mérité plus de finesse !
En tout cas c’est une très agréable découverte.
Un album pour encore mieux s’imprégner de cet univers si particulier, si intimiste.

Par FredGri, le 26 janvier 2006

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