LOVE I.N.C.
Lost... in Cap d'Agde !
L’Institut National de Commerce (I.N.C.) organise son voyage d’intégration au Cap d’Agde. Thomas complote avec le gang des blondes pour en finir avec l’association rivale, PTT’Inc. Mais c’est le moment que « choisit » Nicolas pour passer dans son « côté obscur » et ce malgré l’intervention de François. La soirée « mister bizut » va alors basculer, cristallisant les rivalités entre les différentes associations de l’école.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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ISBN :
9782731621006
Notre avis sur LOVE I.N.C. #2 – Lost… in Cap d’Agde !
Love’INC est un manga à la française, pré publié dans le magazine Shogun. Doit-on pour autant lancer un cocorico de circonstance ? Je resterai prudent sur la question.
D’abord, côté dessins, le style reste encore très franco-belge même si des airs japonais sont indéniables (on a notre lot de têtes caricaturales lorsqu’il s’agit d’exagérer expressions et émotions). Cela dit, le graphisme est globalement réussi et c’est l’essentiel.
Pour tout dire, c’est plutôt au niveau du scénario que le bât blesse. Je suis resté assez hermétique aux délires des auteurs. Difficile, tout d’abord, de comprendre pourquoi des présidents d’associations se battent (parfois au sens propre du terme) et complotent. Certes, ils le font pour imposer leur suprématie auprès des autres associations de l’I.N.C. Reste que ces motivations totalement puériles ont du mal à convaincre et paraissent peu crédibles.
Ce n’est toutefois rien par rapport à Nicolas lorsqu’il passe du « côté obscur ». Le garçon devient un autre personnage. On touche donc au fantastique mais, là encore, la sauce a du mal à prendre.
Que dire alors du commando de crabes, dirigé par un pigeon samouraï et qui veut se venger de Nicolas, le pourchassant partout où il va ? On se demande tout bonnement ce que cela vient faire là. J’en passe d’autres car ce serait trop long à raconter.
Les auteurs ont également intégré beaucoup de clins d’œil à des séries télé ou des films. Le plus évident est L.O.S.T, largement exploité tout au long du livre (couverture, parodie de certaines scènes, etc). Il y a aussi, « Urgences », les « Sous-doués en vacances » et bien d’autres. Les amateurs en verront sans doute une bonne partie. Les autres passeront leur chemin sans se douter de rien.
Globalement, ce livre ne pourra intéresser que de jeunes adolescents en quête de délires scénaristiques. Les invraisemblances et les clins d’œil puérils, voire maladroits, les amuseront peut-être. Pour tous les autres, est-ce bien la peine de tenter l’aventure ?
Par Legoffe, le 28 novembre 2007
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