LOVE IN THE HELL
Volume 1

Dès les premières pages de ce premier volume le ton est donné, un mélange entre humour, grotesque et une légère touche d’érotisme sexy assez modérée !
Car la jeune Koyori est peut-être sexy, le "héros" Rintaro va néanmoins vite découvrir en Enfer quelques autres belles créatures aux formes affriolantes. Toutefois, on devine rapidement aussi qu’il ne s’agit pas non plus du véritable argument de cette série qui axe bien plus son écriture sur l’humour et sur la découverte d’un Enfer assez décalé, quoique assez proche de ce qu’on peut imaginer.

Cependant, tout est aussi traité de façon très légère, qu’il s’agisse des démons, de la violence infligée aux âmes des mortels, comme ce côté gentiment érotique (n’exagérons pas non plus, on ne voit juste qu’une paire ou deux de seins !!!). De plus, l’humour est très potache et bas du front, sans prétention. Et malgré la pastille "-16" le lecteur visé semble bien plus un ado prépubère qu’un jeune adulte !!!

La collection "Erotic" de Glénat se relance donc, après Minimum et Nude, avec cette nouvelle série !
Et le début est tout de même assez sympathique, les deux personnages ne manquent pas de piquant, et même si Rintaro est parfois agaçant j’avoue que la jeune Koyori ne manque pas de charme avec son petit caractère, cette façon d’être touchée par les sempiternelles réflexions de Rintaro, d’être parfois dépassée par les évènements.
Ainsi, à leur côté on découvre le fonctionnement de cet Enfer, qui est structuré de la même façon qu’une petite ville, des magasins d’alimentation, de vêtements… Une véritable société ou Rintarô va devoir apprendre à vivre, à se faire de l’argent pour ensuite pouvoir manger, s’habiller etc. Et pour cela il faut subir des souffrances, se faire décapiter, écorcher vif etc. D’où aussi l’idée assez rigolote qu’en Enfer les masochistes sont millionnaires…

Alors oui c’est intéressant, quoique très léger. Pas vraiment de fond pour venir approfondir tout ça, mais cela n’est pas grave, car on passe tout de même un très bon moment à suivre les premiers pas de ce jeune idiot en Enfer. On espère juste que par la suite ça s’étoffera davantage.
En attendant, les dessins sont sympas, les filles très belles et vu le côté pervers de Rintaro il est fort à parier qu’il y en aura encore plus…

Avis aux amateurs !

Par FredGri, le 25 août 2015