LOVELY TEACHERS !
Tome 2

 L’histoire de deux instituteurs en quête d’amour et à la découverte de leurs sentiments respectifs … Réussiront-ils à se l’avouer ? Et au reste du monde ?

Par PEK, le 8 janvier 2011

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Notre avis sur LOVELY TEACHERS ! #2 – Tome 2

 Première réaction du lecteur de bandes-dessinées Lambda : "Tiens, il y a du lectorat pour les mangas sexuels gays ?"
En effet, la réaction semble logique tant le sujet est restreint et, par voie de conséquence, l’impact sur le public aussi. La couverture ne peut laisser de marbre, on sait tout de suite de quel sujet il s’agit et de quel manière il sera traité (Preuve en est du film plastique recouvrant l’album interdisant ainsi le "feuilletage" de l’album en librairie. Preuve de plus : La mention "Pour public averti" écrit en bas de couverture.

L’histoire qui pourrait paraître banale n’en reste pas moins intéressante d’un point de vue strictement scénaristique et au delà de l’aspect amoureux. En effet, l’auteur a réussit à mêler à cette histoire d’amour de multiples références sur la façon dont fonctionnent les écoles au Japon, les rapports Professeurs / élèves ou professeurs /  professeurs ainsi que parents / professeurs. Ainsi, au delà de l’histoire principale, le lecteur français ne peut s’empêcher de comparer ce système à celui de l’école française… Une étude comparée intéressante et pleine d’enseignements pour peu que ledit lecteur se donne la peine de passer au delà de l’histoire principale.

Deuxième point positif à relever : L’apparition d’un nouveau personnage dans la personne d’Ibuki est une bonne chose et redonne un certain souffle à l’histoire en demandant aux personnages principaux de se révéler un peu plus. Il se trouve aussi que le passé de celui ci semble pour le moins ténébreux et qu’il ne paraît pas être inconnu à tous les protagonistes … Mais je vous laisse la surprise de la découverte !

Par contre, l’intrigue principale entre les 2 personnages reste très "Gnan-Gnan" à grands coups de "Je t’aime …" " Moi, non plus" d’espoirs et de désillusions il m’est arrivé par moments de me retrouver dans un épisode de Dallas ou de Melrose Place en me demandant quand est ce que Takigawa allait se rendre compte des sentiments profonds de Komori ? Les scènes de sexe sont pour le moins floues et restreintes (Ce qui n’est pas plus mal je dois bien l’avouer …)

Enfin, mention très honorable au dessin qui reste bien entendu très manga mais sans tomber dans l’excès de la caricature ou de l’exagération.

Une découverte intéressante mais qui en restera pas dans les annales de la Bande-dessinée ou du manga comme étant un chef- d’oeuvre… Je pense que le public concerné par ce genre de publication y trouvera son compte.

Par PEK, le 8 janvier 2011

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