LUNE D’ARGENT SUR PROVIDENCE
Les enfants de l’abîme
Cathy Gatling arrive à Providence pour évaluer les biens pour l’héritage Spencer. Elle est accompagnée par le shérif Stuart à sa propriété. Spencer a été tué et ses trois vaches ont été massacrées, et l’une d’elles est retrouvée dans un arbre. Dès sa première nuit à Providence, Cathy fait d’étranges rêves peuplés de créatures monstrueuses. Après Spencer, c’est au tour d’Henri Davis et de Jeff Cassini d’être assassinés par une sorte de loup-garou. Le shérif mène son enquête mais il est ne comprend pas ce qui se passe. Après la mort du jeune Carl, le maire fait appel à un chasseur pour trouver le coupable des massacres.
Par fef, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2749300096
2 avis sur LUNE D’ARGENT SUR PROVIDENCE #1 – Les enfants de l’abîme
Herenguel délaisse Kran et son monde médiéval humoristique pour un western fantastique. L’ambiance est très différente. Cela commence comme une enquête policière pour glisser progressivement dans le fantastique. Je suis rentré très vite dans cette histoire et je n’ai plus lâché l’album qu’une fois fini. C’est un gros album (66 pages) cela prend un certain temps pour le finir. Et pourtant, c’était trop court, j’aurais bien aimé enchaîner sur le tome 2 si j’avais pu l’avoir sous la main. Pour faire patienter, Il y aussi un petit cahier supplémentaire à la fin de l’album ou Herenguel donne quelques infos complémentaires.
L’histoire et les personnages se mettent en place progressivement. Les éléments se mettent en place au fur et à mesure et livrent leurs secrets sur la fin de ce premier tome. Par contre, il est très dur de prévoir ce qu’il va se passer dans le second tome et ce qu’il va arriver aux personnages. Je me suis laisser emmener dans les différentes pistes en étant un peu passif comme quand on regarde des films.
De même que l’ambiance est différente, le dessin et les couleurs changent par rapport à Kran. Il est plus détaillé et plus fin. Ce changement convient mieux à l’ambiance un peu plus lourde et sérieuse de cette série. Cela donne un aspect un plus fini. Cependant si vous aimez le dessin de Kran, vous ne serez pas trop perdu grâce aux personnages et les monstres qui reste dans le même style.
Un autre petit détail, cette bande dessinée est vendue dans un emballage papier avec l’argument que personne n’a touché cet album avant vous. C’est amusant mais c’est plus dur de feuilleter l’album avant l’achat.
Par Fef, le 25 septembre 2005
La rentrée (Septembre 2005) s’annonçait dense en nombre de parutions, elle l’est aussi en qualité et choix éditoriaux dont fait partie le nouvel album d’Eric Hérenguel qui est une vraie belle surprise
J’ai d’abord été frappée par l’aspect du livre. La couverture brillante et hautement colorée est magnifique, l’album fait 66 pages et est enrichi d’un additif explicatif de la part de l’auteur illustrant l’histoire et sa genèse sur un ton mi scolaire mi récréation à lire avec une pointe d’humour et un rêve énorme.
Non seulement, ce récit est captivant mais il est également mené à la baguette d’un chef d’orchestre en parfaite harmonie.
Très peu lectrice de Western, j’ai pourtant été très attirée par cet album aux couleurs somptueuses, appliquées avec adresse par l’auteur qui me semble t-il, mélange les techniques.
Le résultat est vraiment très joli, le plaisir de l’œil pleinement satisfait et si on ajoute à ça une narration et un découpage particulièrement réussis également, cet album possède à peu près tous les atouts du succès. Il le mérite réellement et l’auteur également.
De E. John Trelawnay, en passant par la Ballade au bout du monde et naturellement avec un certain Krän au passage, le dessin de Eric Hérenguel n’a fait que progresser en ajoutant finesse, précision et souplesse à un dessin déjà bien ficelé en début de carrière.
« Lune d’Argent sur Providence » ne me fait pas mentir et mérite un coup d’œil. En tout cas, j’ai été totalement séduite autant par le dessin, que par la couleur, le livre en tant que tel et l’histoire passionnante même si le fantastique est toujours un peu « naïf » quelque part. Il se rapproche beaucoup de ce monde de l’enfance souvent rempli de monstres mais aussi de rêves et cet album là me fait vraiment décoller. Il est mon coup de cœur du mois. J’ajoute qu’il s’adresse à tous et qu’il a ce talent de provoquer le besoin de connaître la fin.
A ne louper sous aucun prétexte !
Kiliwatchment vôtre …
Par MARIE, le 27 septembre 2005
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