LUNE D'OMBRE
La tour du silence
Soledad a soutiré des griffes du Sultan de Shuqayr l’ancien secrétaire du régent Al-Qâhir pour le remettre à ce dernier contre une grosse rétribution. Selon les allégations d’Al-Makhzun, l’otage, les caisses du maître d’Alep sont vides et du coup, Soledad et ses hommes vont tomber dans un piège. Inquiète par ces affirmations, la femme pirate décide, pour en avoir le cœur net, d’anticiper le rendez-vous avec Al-Qâhir pour vérifier si l’information est juste.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2731616350
Notre avis sur LUNE D’OMBRE #2 – La tour du silence
Nous retrouvons Soledad, celle qui, par vengeance, a épousé la mer pour devenir une pirate renommée et crainte. Poursuivie par ses démons et serrée de près par ses hommes, elle doit livrer un infirme mystérieux entre les mains d’un régent égoïste plus préoccupé par les fioritures de son palais que par les conditions de vie de ses sujets.
Cet opus m’a laissé partagé. En effet, j’ai adhéré à cette histoire tragique de cette femme rebelle, obnubilée par la perte de son fils assassiné par des pirates, qui est prise au piège par son obsession. L’énergie sentimentale qui se dégage est très prenante et nous assure une intrigue bien pesante. La partie fantastique qui est développée à dose homéopathique entretient une part de mystère intéressante qui s’allie agréablement avec la base historique. De même, le découpage entre l’instant présent et le passé est bien conçu et les transitions coulent de source.
Malgré tout, j’ai trouvé le dessin moins bon que dans le précédent épisode surtout à partir de la douzième page. On a l’impression que Christelle Pécout a été prise par le temps et a du enchaîner les 36 planches suivantes à la vitesse grand V. Le trait est plus grossier, imprécis et ne possède plus la magie à laquelle on était habitué.
Bah ! Il ne fait aucun doute que le prochain tome saura lever cette fâcheuse sensation et que la tour du silence qui vient de se dresser tombera d’elle même.
Par Phibes, le 1 mars 2008
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