LUUNA
Le cercle des miroirs
Le jour de son initiation, Luuna aurait dû avoir un totem comme tout Paumanok, mais ce soir là au pied du grand arbre sacré, Unkui lui jeta une funeste malédiction. Elle reçut deux totems, deux loups, l’un noir et l’autre blanc. Et une fois tous les vingt-huit jours, Luuna est en proie aux forces du mal et obéit au loup noir. Pour redevenir maîtresse d’elle-même, elle traverse la forêt à la recherche des hommes des tribus du sud qui pourront la libérer de cette emprise.
Après un long périple, elle parvient à cette fabuleuse tribu des hommes du sud. Et le sorcier lui apprend que pour se libérer de cette malédiction elle devra affronter le dieu jaguar et consentir un sacrifice. Lors de cet affrontement, elle parviendra à détruire son moi obscur mais le sacrifice sera énorme. Mais pire, de retour dans sa tribu, elle va se rendre compte qu’il va falloir consentir un sacrifice encore plus grand…
Par eric, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782849467800
2 avis sur LUUNA #5 – Le cercle des miroirs
Comme indiqué sur la couverture, ce cinquième tome clôt un cycle, et je le trouve vraiment bien.
D’abord, ce qui m’a tout de suite frappé, c’est la patte de Nico Kéramidas : il a encore amélioré son coup de crayon le bougre. Les paysages sont vraiment réussis, voire grandioses. L’action de passe dans l’actuel Mexique, et Kéramidas rend parfaitement la jungle luxuriante et la majesté des pyramides.
Quand aux personnages, je trouve que leurs traits se sont affinés, les rendant encore plus vivants. Les regards sont toujours très travaillés avec ses grands yeux expressifs si typiques chez Disney… Le travail de Bruno Garcia est à cet égard remarquable : sa palette graphique donne vie à la jungle, au temple, et est très complémentaire des dessins de Kéramidas.
Niveau scénario, c’est tout bon aussi : on rentre rapidement dans le vif du sujet. Contrairement au tome 4 auquel je reprochais de tergiverser un peu, Luuna va enfin avoir l’opportunité de vaincre sa malédiction. Il n’y a aucun temps mort, les différentes étapes vers sa rédemption s’enchaînent vite et bien.
Comme le signale Eric, la conclusion de ce tome est plus « adulte » et amène à se poser la question des suites des aventures de Luuna : comment va-t-elle se comporter face à ces « envahisseurs venus du grand fleuve » ? Au passage, on trouve une origine amusante des Loups-Garous : o))
Ce tome conclut donc admirablement la série, tant par sa qualité scénaristique que graphique. J’attends donc la suite des aventures de notre petite indienne avec impatience, car moultes questions de posent : retrouvera-t-elle ses pouvoirs ? Unkui la poursuivra-t-il encore ? Que vont devenir les Pipintus ? Ah cruelle attente…
Par PATATRAK, le 17 mai 2007
Que dire à la lecture de ce tome ? Il achève ce premier cycle des aventures de Luuna et à ce titre on aurait pu craindre une fausse conclusion. Non car la fin de ce cycle est tout bonnement incroyable et stupéfiante. Jusqu’à présent, Luuna était un récit au ton léger et drôle, mais avec ce cinquième tome on navigue entre rebondissements et émotions surtout dans la tristesse et la mélancolie. Il faut reconnaître aussi que l’on est un peu frustré par le retour de Luuna chez les siens…car elle retourne, sans jeu de mots, à son point de départ.
Cette ambiguité se retouve aussi au niveau du dessin, car les personnages sont si attachants que l’on est triste pour eux quand on les voit en larmes. Ces personnages sont très expressifs et attachants et on retrouve la patte des dessins provenant des studios Disney. On a ainsi des personnages qui sont à la fois charismatiques, émouvants et drôles, que ce soient les personnages principaux comme Luuna ou les personnages secondaires comme les Pipintus.
Ainsi, ce cinquième tome annonce certes la fin des aventures de Luuna pour un temps, mais il augure surtout de nouvelles péripéties vraiment trépidentes. Jusqu’à présent Luuna avait plus ou moins pris soin de ne pas sombrer dans le mal, dans les prochains tomes il sera intéressant de voir quel impact aura sa douloureuse prise de décision.
A noter qu’il existe aussi une édition limitée à 800ex spécialement éditée pour le festival d’Angoulème 2007.
Par Eric, le 20 avril 2007
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