MAC COY
Intégrale 4

Mars 1887. Ce jour là, le sergent-major Mac Coy et deux de ses éclaireurs patrouillent entre le Rio Negros et Casa Verde. Ils s’arrêtent au relais de diligence, le "cimarron Station". Mais d’autres voyageurs, de passage, n’apprécient pas la venue des deux peaux-rouges. La situation dégénère et Mac Coy blesse l’un des hommes qui le menacent en s’en allant. Mac Coy et ses compagnons croisent un étrange énergumène, habillé comme un conquistador espagnol qui, d’un coup d’arbalète, tue un des éclaireurs…

Par berthold, le 29 juillet 2019

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Notre avis sur MAC COY #Int.4 – Intégrale 4

Ce dernier volume reprend les tomes suivant : Tome 16 : Le Fantôme de l’Espagnol, Tome 17 : Terreur apache, Tome 18 : La Malle aux sortilèges, Tome 19 : La Lettre de Hualco, Tome 20 : Lointaine patrouille et le Tome 21 : Sur la piste de Miss Kate..

Mac Coy est une très bonne série western, très différente de Blueberry ou de Comanche. Gourmelen amène une autre vision de cette période, bien plus violente, plus noire, même si par moment, il glisse de l’humour. Dans ces aventures, il nous guide vers la fin du XIXème siècle.
Mac Coy a besoin d’espace, de nature et d’adrénaline. Le sergent-major, qui ne va pas tarder à passer capitaine, a le chic pour se mettre dans les embrouilles, comme on peut le constater au fur et à mesure de cette lecture.
Côté action, nous ne sommes pas déçus. Côté surprise, non plus. Ces aventures proposent quelques bons rebondissements. L’ancien sudiste affronte, une nouvelle fois, des bandits, des mexicains, des apaches… mais aussi un conquistador ou des femmes fatales.
On sent que la fin des aventures de Mac Coy approche. Petit à petit, des personnages récurrents et secondaires meurent, tout comme le fidèle Charley qui tire sa révérence dans le dernier épisode de ce tome. Mac Coy fait aussi son passage au XXème siècle d’une drôle de manière.
Les scénarios de Gourmelen sont tous tres bons. Outre la partie western, il ajoute une touche de fantastique dans deux récits. Il s’y connait aussi en scènes violentes. Ce n’est pas du western pour bisounours ici.

Palacios est un grand artiste. Un peu trop méconnu, malheureusement. Et pourtant, certaines de ses œuvres sont tout juste magnifiques. Ici, il nous fascine par l’efficacité de son trait et ses scènes équilibrées et justes. Ce volume propose quelques moments antholoques. Il y a du génie dans la façon d’emmener les héros.

Avec cette quatrième volume, se termine les aventures de Mac Coy, l’ancien officier sudiste devenu officier de la cavalerie US.
Ces intégrales sont arrivées à point nommé pour (re)décovurir cette gande série.

 

Par BERTHOLD, le 29 juillet 2019

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