MacGuffin & Alan Smithee
Visa pour Nan Madol

6 mars 1968. Phnom Penh, Cambodge.
Le pays est en proie à une guerre civile. Les Khmers Rouges, menés par Pol Pot, s’opposent au gouvernement. La capitale est, pour le moment, à l’abri des combats.

C’est dans ce contexte que débarquent en ville, Mac Guffin et Morisset. Ce dernier a réservé une chambre Chez Raton, au lieu de l’hôtel Sheraton. Forcément, Mac Guffin est désolé. De toute façon, ils sont pas là pour des vacances, mais pour travailler. Ils ont une mission à accomplir.

Ce soir-là, ils ont rendez-vous avec un homme dans un des bars de la ville se situant dans un quartier des plus dangereux. Là, les deux agents de la 56, rencontrent Huey Kablooie. Les amis de ce dernier sont sur l’île avec des documents importants.
Malheureusement, les Khmers Rouges débarquent. Ils se défendent, mais tombent rapidement dans les mains de leurs ennemis. Kablooie est abattu. Quant à Morisset, il reconnait Yu-Kè Fèiyuè dans le groupe venu les arrêter.

A Paris, l’agent Alan Smithee passe du temps avec sa famille lorsqu’il reçoit un appel de sa supérieure. Il doit partir en mission pour tenter de trouver où sont Mac Guffin et Morisset, et les délivrer.
Mais des espions américains, dont le chef n’est autre que Sidney Cannon, sont très intéressés par sa mission. Il kidnappe Smithee…

Par berthold, le 19 octobre 2024

Notre avis sur MacGuffin & Alan Smithee #6 – Visa pour Nan Madol

Visa pour Nan Mandol est le sixième tome de la série MacGuffin & Alan Smithee.

Ce tome est un bon récit d’aventure et d’espionnage, mais aussi une bonne parodie du genre. Michel Viau imagine moultes situations fort drôles, tout en gardant un esprit sérieux pour le genre « espion ». L’intrigue, où il est question de bombes atomiques et de quelques sombres secrets, est bien écrite et se lit avec grand plaisir. Le lecteur s’amuse des diverses péripéties imaginées dans ce récit. Les personnages sont bien décrits. Chacun a un caractère bien précis.

Le scénariste rend hommage à d’autres personnalités ou films, comme le fait de faire participer la Calypso, le fameux bateau et son célèbre commandant. Des références, il y en a plein dans ces pages. Et cela nous amuse. Cette bande dessinée fait passer un très bon moment, où l’aventure fait bon ménage avec l’humour.

Le dessin de Duguay sert à la perfection ce genre d’histoire. C’est rythmé, efficace et très dynamique. Les couleurs sont aussi très bien choisies et apportent beaucoup à l’atmosphère de cette aventure.

Espionnage et rebondissements, tout est là pour donner du bon divertissement aux lecteurs. Cette lecture fait du bien, vous verrez. Plongez donc au coeur de cette intrigue assez loufoque et musclée.

Par BERTHOLD, le 19 octobre 2024

Publicité