MADONE DE PELLINI (LA)
L'orphelinat de Rosewood
En son XVème siècle, l’assistant du grand peintre italien Giovanni Pellini assassina son maître pour tirer gloire d’une toile inachevée dont il voulait pouvoir revendiquer la paternité. Mais son crime déclencha une malédiction et, des siècles plus tard, la jeune Nora de Wing qui présentait des facultés médiumniques réussit à entrer en communion d’esprit avec Antonia, la modèle de Pellini dont la représentation aurait rayonné au beau milieu du tableau. Cette prise de contact réduisant à néant le temps qui séparait les deux jeunes femmes allait-elle pouvoir aider à établir la vérité sur le meurtre de Pellini ?
Par sylvestre, le 9 mai 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756018928
Notre avis sur MADONE DE PELLINI (LA) #2 – L’orphelinat de Rosewood
Le tome 1 nous avait embrouillés, et, malheureusement, ce second désoriente presque tout autant. Presque, parce qu’on y trouve quand même les éléments qui nous manquaient pour la compréhension, mais encore faudra-t-il s’accrocher jusqu’au bout, voire plus… La madone de Pellini aura en effet tout du long été une lecture laborieuse, une lecture aux transitions déroutantes mettant en scène de multiples personnages, une lecture rendue difficile enfin par le jeu de la superposition entre l’époque de Pellini et d’Antonia et celle, bien plus tardive, de Nora de Wing. Il faut vraiment s’investir à fond pour apprécier cette série : il ne suffit pas de relire le tome 1 et d’enchaîner avec le tome 2 pour tout comprendre… Non. Il faut plutôt avoir lu complètement les deux tomes et savoir enfin où les auteurs voulaient en venir avant de reprendre le tout avec un œil éclairé ; mais à la fois avec un esprit alors privé de toute surprise quant à l’issue ! Dommage donc, que cette histoire au demeurant intéressante et originale n’atteigne pas son but du premier coup. D’autant plus que, portée par l’excellentissime dessin de Riccardo Federici, elle avait tout pour elle. Mais un peu plus de linéarité dans le scénario et un tome supplémentaire (qui aurait permis de mieux guider sur la longueur le lecteur face aux subtilités du récit) n’auraient pas été un luxe : combien liront cette série qu’une fois parce qu’elle leur aura laissé un souvenir de frustration plutôt que d’y revenir en essayant avec un regard neuf et averti de retourner affronter sa complexité ? Challenge… Et planches de toute beauté.
Nota : la parution de ce tome 2 aux éditions Delcourt a accompagné la réédition du tome 1 initialement paru aux éditions Robert Laffont.
Par Sylvestre, le 9 mai 2010
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