MAGIE D'OPALE (LA)
Tome 1

Opale, une petite île isolée dans l’océan, quelque part dans le Sud. Les couleurs y scintillent comme des pierres précieuses, sur la mer comme sur la terre. Des oiseaux ornés des plus beaux plumages y vivent, ainsi que des magiciens des couleurs appelés “colormanciens”.

Cello est élève de l’académie et espère devenir colormancienne. Le problème, c’est qu’elle n’est pas très douée. Elle rate encore ses examens et voie le redoublement arriver à grands pas. Ce n’est pas faute de s’entraîner avec son fidèle oiseau, Yoyo, qui lui fourni les couleurs pour ses exercices. Mais elle a les plus grandes difficultés en travaux pratiques, surtout lorsqu’ils demandent de la minutie. Elle termine, la plupart du temps, dans l’infirmerie du séduisant professeur Guel qui lui retire toujours les couleurs qui lui sont tombées dessus.

Mais, à la suite du kidnapping de Yoyo, les professeurs vont découvrir chez Cello un don exceptionnel. Un don qui va également donner des idées à des personnes bien malhonnêtes qui vont tenter de s’emparer de la jeune femme.

Par legoffe, le 22 novembre 2009

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Notre avis sur MAGIE D’OPALE (LA) #1 – Tome 1

Nari Kusakawa est un mangaka qui fait son apparition en France, dans le catalogue Delcourt, avec une idée fort sympathique, surtout à l’approche de l’hiver. L’auteur nous emmène, en effet, sur une île paradisiaque, avec ses jolies maisons, sa mer idyllique, ses palmiers et son école de magiciens.
Le temps ne semble pas avoir d’emprise sur les lieux. Le style vestimentaire des personnages laisse à penser que tout se déroule de nos jours, mais aucun autre signe de modernité n’apparaît, d’autant que les bateaux du port ressemblent à des galions.

Kusakawa propose un scénario original et, pour tout dire, assez ambitieux. Mettre en scène des magiciens des couleurs dans un manga noir et blanc, il fallait oser ! Et le comble, c’est que cela fonctionne très bien. L’imagination du lecteur suffit à faire de ces pages monochromes un univers arc en ciel.

Nous entrons aussi très facilement dans l’histoire grâce à des personnages très vite attachants, notamment Cello. Les jeunes ados, à qui ce livre est destiné, pourront s’identifier à elle sans problèmes. Il s’agit d’une fille très gentille, mais qui vit l’échec scolaire et le manque de confiance en elle. L’apprentie magicienne n’en est pas moins espiègle et n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de se moquer un peu de son prof Guel.

Le scénario libère aussi un petit parfum d’aventure, avec l’apparition de quelques “méchants” qui vont se frotter aux talents de Cello. Attention, ils auraient tort de la sous-estimer.
Voilà de quoi parfaitement animer l’ensemble et éviter la routine. En d’autres termes, c’est un shojo très mignon et assez pétillant qui arrive dans les librairies et il devrait remporter un joli succès. C’est, en tout cas, tout ce que l’on souhaite à ce nouvel auteur !

Par Legoffe, le 22 novembre 2009

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