MAITRE DE BALLANTRAE (LE)
Livre premier

Ecosse, 1745.
Le prince Stuart prend les commandes d’une rebellion visant à chasser le Roi Georges.
La famille Durnisdeer se trouve face à un dilemme : si elle prend parti de manière exclusive pour l’un des deux camps, elle risque de tout perdre. James, l’aîné, dit le maître de Ballantrae, aurait dû rester au château familial pour conserver les faveurs du Roi Georges et son frère Henry partir rejoindre la rebellion. Mais c’est lui qui part.

Plusieurs mois ont passés. Un jour, ils apprennent la mort de James à la bataille de Culloden. Henry passe pour le traître de la famille au sein du village. Il épouse même la fiancée de son frère.

Et puis, un messager leur apprend que le maître de Ballantrae est toujours vivant.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MAITRE DE BALLANTRAE (LE) #1 – Livre premier

L’auteur, Hippolyte, s’est déjà attaqué à un autre chef d’oeuvre de la littérature, le Dracula de Bram Stocker (paru chez Glénat).
Cette fois-ci, il s’attaque à un autre chef d’oeuvre de R.L. Stevenson : Le maître de Ballantrae.

Stevenson a déjà connu plusieurs adaptations de son oeuvre au cinéma et aussi en bandes dessinées. Battaglia, par exemple, a adapté le Docteur Jeckyll et Mister Hyde dans Le Golem (paru chez Mosquito).  Hugo Pratt a fait L’île au trésor (Casterman) et Kidnappée ! (publié par Bang !). Il y a d’autres adaptations, on ne peut pas toutes les citer.

Avec Le maître de Ballantrae, Hippolyte signe une oeuvre somptueuse en couleurs directes. Une adaptation intelligente dotée de somptueuses aquarelles. Un régal pour les yeux et l’esprit. L’auteur va chercher son inspiration parmi les grands illustrateurs comme N.C.Wyeth (1852-1945) et Howard Pyle ( 1853-1911). Par exemple, prenons page 40. Les cases 1 et 2 sont des tableaux de Howard Pyle tirés de Books of Pirates. Ces dessins sont superbes, je le redis. Certaines aquarelles semblent tirées de l’oeuvre d’Hugo Pratt : voir la page 81 et ces couleurs automnales. Ces planches en couleurs directes sont vraiment de toute beauté, je suis encore admiratif. 

Son oeuvre sent l’Ecosse, on reconnait le Eileann Donan Castle, les couleurs de ce merveilleux pays. Et puis, il y a ces scènes dans le village, dans les tavernes qui font vrai. c’est vraiment réussi. Ah, il y a aussi les pirates et leurs actes de pirateries. Un très bon passage qui nous renvoie, comme je l’ai dit plus haut, à l’oeuvre de Howard Pyle.

C’est une histoire entre frères. Un drame qui se joue sous nos yeux. On apprend à détester le maître de Ballantrae et on a pitié d’Henry, le frère qui est resté au château familial, qui vit à l’ombre de la mémoire de son frère aîné.

Hippolyte a fait un superbe travail d’adaptation. Ce livre est d’ailleurs somptueux : une belle  qualité de couverture et un bon papier qui rend hommages aux aquarelles. Chaque page, chaque case est un ravissement pour l’oeil et l’esprit. D’ailleurs, j’attends déjà avec impatience le livre second.

C’est l’écrivain Michel Le Bris qui signe la très belle préface de cette  oeuvre. Et pour terminer cette chronique, je vais reprendre ses propres termes : "Salut donc à Hippolyte, grand coureur d’aventures !"

Une oeuvre que j’espère vous plaira comme elle m’a plu et vous invitera à l’aventure.

Par BERTHOLD, le 9 octobre 2006

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