MAITRE DE PIERRE (LE)
Colin Tranchant
Colin Tranchant est un ancien compagnon du devoir. Il a décidé de faire le Grand Tour tout seul après avoir trempé, semble-t-il, dans une affaire embarrassante sous un autre pseudonyme.
Il arrive ce jour-là en Bourgogne, à Vézelay, où il compte bien trouver du travail.
Accueilli un soir d’orage chez un rustre, il fera la connaissance du fils Riquet. Celui-ci éprouvera une sorte d’admiration pour Colin Tranchant, l’artisan tailleur de pierre, et le suivra à la ville.
A Vézelay, Colin Tranchant fera connaissance avec Montaine, une fille de mœurs légères qui n’est autre que la sœur de Riquet. Celle-ci est détestée par tous en ville, mais elle fait quand même secrètement tourner toutes les têtes.
Colin Tranchant, qui arrivait en ce lieu également pour y rencontrer celui qui lui a jadis appris le métier, retrouvera un homme brisé dans l’atelier duquel une statue inachevée ressemble étrangement à Montaine…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205047787
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Notre avis sur MAITRE DE PIERRE (LE) #1 – Colin Tranchant
"Colin Tranchant" est le très bon premier tome d’une série qui, malgré ses auteurs reconnus (Daniel Bardet et Jean-Marc Stalner), n’a sûrement pas eu le succès escompté. Et pourtant , tous les éléments y sont qui devraient en faire une BD appréciée.
Le personnage principal, tout d’abord, nous est présenté de manière à ce que son passé soit voilé de doute, ce qui est un atout pour permettre des rebonds dans le scénario. La structure de la série, d’autre part, semble prendre, pour chaque tome, un lieu différent comme décore, ce qui laisse supposer que l’aventure pourra se prolonger au bon vouloir des créateurs.
Pourtant, "Le maître de pierre" n’a pas dû séduire trop. Est-ce pour cela que les sorties des différents opus se font dans une certaine discrétion ?
Dans ce tome 1, le dessin se cherche. Les planches ne se ressemblent pas. C’est Jean-Marc Stalner qui signe le graphisme et pourtant, on dirait presque que son frère Eric a aidé au démarrage : certains dessins de visages ne trompent pas. (Là, me direz-vous, c’est peut-être un tuyau percé que je vous donne ou bien me trompé-je carrément… Dans ce cas, pardon !)
L’épaisseur des traits et la taille des textes varient aussi ostensiblement d’une page à l’autre, parfois. On est en plein calibrage ! Mais j’ai beaucoup aimé ce tome 1, son intrigue, et ai choisi de suivre la série. De si bonnes bases ne peuvent qu’être prologue à une œuvre d’une certaine qualité !
Par Sylvestre, le 23 octobre 2005
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