Maître Lampin

 
Dans cette bande dessinée de Mawil, l’univers de Maître Lampin est tout petit. Il y a pourtant plein de rôles d’appoint, au gré des situations, mais le casting se réduit sinon pour le principal au héros électricien, à son patron et à deux ou trois collègues ; Marianne et ses petits seins affolants en tête.

La BD, en noir et blanc, est composée de différents chapitres qui ne sont pas exactement indépendants bien que tous ces épisodes ici mis à la queue-leu-leu aient connu leur première vie dans des revues différentes. Ainsi rassemblés, ces chapitres forment une seule et même histoire puisant dans les registres de la vie quotidienne au travail et de l’humour, mais aussi dans… l’animalier !

En effet, la particularité de Maître Lapin est qu’il est le seul personnage animal dans un monde d’humains ! (A moins que cette représentation ne soit que graphique mais que le personnage soit quand même, derrière cet avatar, un homme ? Non, probablement pas…) Et l’auteur Mawil de jouer sur cet état : parce qu’un lapin, c’est mignon, bien sûr. Surtout quand de jeunes femmes travaillent toute la journée avec lui dans les parages. Parce qu’un lapin c’est aussi une créature de toute petite taille et que, pour certains gags, cette caractéristique a toute son importance…

Humour bonenfant, aventures rigolotes et personnages sympathiques… Maître Lampin est électricien et informaticien mais n’a vraiment pas de chance avec tout ce qui est électrique. Cette malchance est au centre de bien des gags dans l’histoire. C’est une tare qui devient parfois aussi une sorte de super-pouvoir. Autant de choses qui font qu’on lit avec bonheur… les aventures de ses malheurs !
 

Par Sylvestre, le 23 avril 2018