MAÎTRE VOLEUR (LE)
J'arrête

(Thief of Thieves 1 à 7) Redmond est le plus grand des voleurs, celui qui est capable de venir à bout de n’importe quel coup. Mais ce jour là il veut juste d’arrêter, passer à autre chose de plus constructif. Néanmoins, se retirer n’est pas si facile, surtout quand on se traîne un parcours comme le sien. Qu’il s’agisse de son "associée" Célia, de son ex Audrey, de son fils emprisonné Augustus, de ses clients, et de toute la profession… D’autant que le FBI le tanne, surveillant le moindre de ses mouvements.
Alors après ce dernier coup ca sera fini, promis… Et tant pis si l’histoire le rattrape…

Par fredgri, le 29 octobre 2012

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Notre avis sur MAÎTRE VOLEUR (LE) #1 – J’arrête

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’aime assez les polars, et encore plus quand ils sont bien alambiqués, avec des résurgences dans le passé, avec des confrontations etc. Bref du polar avec de la matière !
Ici on se retrouve un peu dans une sorte de "heist movie", un coup qui se monte, on "embauche" des partenaires, on évalue le terrain etc. Mais les scénaristes compliquent un peu la donne en nous entraînant dans le passé de Redmond, en découvrant quelques uns de ses secrets qui vont avoir des répercussions ensuite, dans le présent.

A l’écriture, on retrouve Robert Kirkman (Invincibles, Walking Dead) et Nick Spencer (Morning Glories, Ultimate X-Men), le premier signant les intrigues, le second s’occupant du script et des dialogues. Cette collaboration permet ainsi d’avoir le sens des ambiances de Kirkman tout en ayant la finesse de Spencer, ce qui donne une écriture vraiment intéressante. Bon, ça traîne un peu en longueur pourrait-on se dire, mais j’aurais tendance à trouver que c’est une illusion, étant donné que l’intrigue avance sur plusieurs périodes en même temps, qu’elle ne cesse d’approfondir le personnage de Redmond, mais aussi les autres protagonistes.

Alors bien sur, l’intrigue générale peut aussi donner le sentiment d’avoir été lue des dizaines de fois, c’est un peu vrai tout de même. Mais je continue de me laisser emporter dans cette ronde des manipulations, avec les uns qui veulent mener les autres par le bout du nez. Une histoire très bien menée.

Les dessins de Shawn Martinbrough rejoignent un peu la même démarche que ceux de Sean Philips sur Fatale, par exemple (coup de chance c’est traduit en ce moment par Delcourt aussi !). Très contrastés, il s’inscrivent bien dans le genre, avec un sens très aigu du storytelling. C’est même très souvent magnifique !

Vous l’aurez compris, cette série est à ne pas louper, sautez sur l’occasion pour découvrir ce personnage et ce destin…

Par FredGri, le 29 octobre 2012

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