MAITRES DE L'ORGE (LES)
Adrien, 1917
A Dorp, en Belgique en 1917. la guerre fait rage. Les brasseurs souffrent des restrictions et il est de plus en plus difficile pour eux de produire de la bière de qualité . Levure, charbon, orge et surtout le cuivre manquent Margrit dirige la brasserie Steenfort crée par Charles . La Belgique est occupée et Adrien, le fils de Magrit se bat contre l’Allemagne avec les alliés. Cependant, la nationalité Allemande de Margrit lui vaut la défiance de tout Dorp. Et les supplications du contremaître Servais et de Noël qui on les plus grande peines du monde a faire tourner leurs brasseries respectives et qui l’implorent d’intervenir au prés des autorité d’occupation . Le temps des sacrifices et donc venu… surtout pour Margrit.
Par Lucania, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2723416267
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Notre avis sur MAITRES DE L’ORGE (LES) #3 – Adrien, 1917
Ce tome 3 se répartit a parts presque égales entre Adrien et Margrit .
Elle exalte un peu la fibre patriotique belge puisque ces deux personnages défendent chacun la Belgique à leur façon. On peut reprocher à ce volume de traiter de l’occupation allemande en 1917 en Belgique comme on aurait pu traiter l’occupation nazie en France en 1940 .
Evidemment cet opus est plus sombre : on y voit Margrit humiliée et Adrien au combat malgré sa fibre éminemment pacifiste.
Obscurité
Les couleurs sont d’ailleurs plus sombres, moins pastels. L’austérité de rigueur en temps de guerre est très bien rendue.
Le soucis du détail historique est encore bien présent ici, encore une fois dans les vêtements et les évènements tout à fait vraisemblables.
Des personnages qui gagnent en épaisseurs.
La brasserie est un peu laissée de côté au profit de l’histoire de la Belgique et de la psychologie des personnages. Margrit a un peu perdu de sa superbe, elle est plus humaine, moins glaciale, comme rendue plus accessible par la souffrance. Son vieillissement est perceptible , c’est donc un personnage qui gagne en épaisseur . Adrien perd à la guerre ses illusions mais gagne en intégrité, maturité et tolérance .
Une Brasserie théâtre d’évènements capitaux.
En fait, on a l’impression que ce volume est un palier , une mise en situation, pour expliquer les évènements postérieurs. La brasserie tourne au ralenti , mais elle reste un théâtre et la vie de ses directeurs est loin d’être un long fleuve tranquille … Pas de doute, être un maître de l’orge, ça n’est pas de tout repos…
Par Lucania, le 5 août 2003
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