MAIWAI
Ridée

Avec du recul, on se dit que ce sont finalement assez peu de choses qui sont abordées dans ce tome 2. On n’y assiste en effet qu’à la libération de Funako après son mémorable plongeon (vous verrez, vous verrez…) et qu’à l’entrevue qu’elle aura avec Katô, après son retour sur la terre ferme… Mais ce peu de choses n’empêche pas que de nombreuses péripéties nous soient racontées, et que de belles surprises soient au rendez-vous !

L’aventure continue en effet de plus belle, avec son lot d’action. Funako est plus que jamais une fille très jeune et toute petite par rapport à l’enjeu qui semble se dessiner : ce fabuleux trésor de plus en plus présent dans son esprit et dans celui des pirates de tout poil qui semblent peupler de plus en plus son quotidien. Cette jeunesse est d’ailleurs traduite par d’assez nombreux dessins quelque peu « fan service » dans lesquels on voit les petites culottes de l’héroïne… voire par des séquences complètes assez décalées, comme celle où Funako se fait… masser la poitrine ! Oui, Minetaro Mochizuki persiste et signe dans sa coquinerie ! (Malheureusement pour la série Maiwai, diront certains : ça la dessert en la condamnant à n’être qu’un manga pour ados)

Qu’à cela ne tienne ! Next subject, avec le fantastique, qui s’inviterait presque dans l’aventure, dans ce second volume. Lors de l’épisode de la plongée sous-marine, c’est en effet à un véritable miracle que l’on assiste, et si quelques éléments plausibles sont avancés pour justifier l’issue de ce miracle, on en vient à se demander dans quelle mesure Funako (ou quelqu’un d’autre) pourrait à nouveau profiter de largesses (de facilités ?) scénaristiques pour évoluer.

Le suspense enfin perdure : laisse-t-on pour longtemps les catcheurs ? L’île dont parle Katô sera-t-elle à la portée de Funako ? Autant de questions qui donnent envie de lire la suite ! Tiens, d’ailleurs, au sujet de l’île dont parle Katô, on relèvera une petite incohérence, puisque cette île est censée être inaccessible tout en ayant été repaire où de nombreux pirates venaient mettre leurs butins à l’abri… !

Allez, allez… Restons dans la récréation, dans la fiction et dans le rêve ! Et profitons encore et encore du plaisant dessin de Minetaro Mochizuki et du rythme entraînant qu’il donne à son récit dont il tardera à ceux qui ont dévoré les deux premiers volumes de partir à la conquête du troisième !
 

Par Sylvestre, le 7 janvier 2011