MAJIPOOR
Le Roi des rêves

Pour le salut de la planète de Majipoor, Valentin est de retour sur le continent d’Alhanroel. Ayant entièrement recouvré la mémoire qui confirme bien le fait qu’il est le Coronal en personne, il se doit maintenant d’être reconnu par le pontife lui-même et faire tomber celui qui a usurpé sa place. C’est ainsi qu’après avoir, avec ses compagnons de route, débarqué aux abords de Treymore, la Cité des maisons-arbres, il s’octroie une pause sur le territoire des villes de pierre des anciens. C’est en cette contrée chargée d’histoire qu’il acquiert de nouveaux alliés, régentés par le Duc Nascimonte de Vornek Crag. Mais la quête est loin d’être terminée puisque Valentin doit atteindre le surdimensionné et grouillant Labyrinthe où se trouve le pontife, et fort de l’aval de ce dernier, doit pousser jusqu’au Mont du château. C’est en ces hauts lieux que la destinée de l’usurpé va se jouer face à un ennemi armé et déterminé.

 

Par phibes, le 8 mars 2011

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Notre avis sur MAJIPOOR #3 – Le Roi des rêves

Valentin est de nouveau parmi les siens après son périple sur l’île du Sommeil où son identité a pu lui être enfin révélée. L’heure a donc sonné pour que l’ancien amnésique retrouve son rang et ses pouvoirs d’antan. Mais pour cela, la quête qui s’annonce doit tout d’abord passer par la reconnaissance du pontife et ensuite par la reconquête des lieux où réside le pseudo coronal actuel, à savoir le Mont du château.

Ce troisième opus qui poursuit l’adaptation du succès littéraire de Robert Silverberg vient clôturer les péripéties liées à Lord Valentin pour le recouvrement de sa haute fonction. Olivier Jouvray a eu certes la tâche rude compte tenu de la richesse de l’univers du romancier. Aussi, si la description qu’il en fait est délicate et bigarrée, il n’en demeure pas moins qu’elle ne fait qu’effleurer la structure de celui-ci (Les arbres-maisons, les villes de pierre, le Labyrinthe, Le Mont du château…). Toutefois, la quête ainsi évoquée se suffit à elle-même et se veut bien agréable de par sa simplicité et son côté doucereux et poétique. Le scénariste agence bien sympathiquement son road-movie via des rencontres toujours plus singulières et des échanges mêlant un certain humour et une fantasy débordante.

David Ratte est à son affaire pour mettre en image le monde fantastique de Majipoor. Utilisant un dessin aux contours on ne peut plus réguliers et doux, il parvient à donner un intérêt certain à l’aventure. Son mode graphique est empli d’une délicatesse confondante (il ne plaint pas le détail). Ses décors sont sciemment sophistiqués, dépaysants, très recherchés et ses personnages ont une physionomie des plus plaisantes.

Un troisième épisode très agréable, conforme à l’univers du romancier Robert Silverberg qui prend sans équivoque sa place dans la collection Cherche Futurs de chez Soleil.

 

Par Phibes, le 26 mars 2011

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