MAMADA
Tonitruante résidente

 
L’intolérante Mamada n’en finit pas d’user de son superpouvoir sur tout ce qui l’embête : un chien qui aboie, une femme qui lui hurle dessus, une excentrique excitée… Tout ce petit monde disparaît alors de la surface de Paris (où Mamada se trouve) pour se retrouver téléporté bien loin de là : dans le désert namibien !

Heureusement pour Mamada, Sidonie est là pour l’aider à rentrer chez elle et ensemble, elles font test sur test pour affiner la précision de leurs téléportations. Mais ce n’est pas encore gagné, et en attendant, des commandos d’Asiates sont toujours à la recherche de la fameuse substance qui a transformé Mamada. Armés jusqu’aux dents, ils semblent prêts à tout…
 

Par sylvestre, le 28 février 2015

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Notre avis sur MAMADA #2 – Tonitruante résidente

 
Mamada, originale héroïne toute d’ocre et de graisse vêtue, est toujours à Paris, loin des Chinois (ou des Nord Coréens ?) qui la traquent dans sa Namibie natale grâce à un matériel aussi sophistiqué qu’est efficace la substance qu’ils recherchent. C’est donc sur deux tableaux qu’après le premier se joue aussi ce second tome : d’un côté dans la capitale française où Mamada, flanquée de la jeune Sidonie, est toujours aussi déphasée et tente de rentrer chez elle par les moyens mêmes qui l’ont téléportée à Paris. Et de l’autre côté, en pleine Namibie, en Afrique australe, où les "victimes" de l’Africaine se retrouvent bien malgré elles et où les "Jaunes" se rapprochent de "là où ça se passe"… Sur trois tableaux, allez, même, pourrait-on dire, si l’on tient compte des scènes où le monde animal prend la vedette.

Les intentions de l’auteur David Ratte sont toujours les mêmes : humour, décalages, dialogues modernes et fantastique rigolard. Son histoire fonctionne très bien mais on ne peut pas dire qu’elle évolue franchement. Ça avance, tranquillement mais sûrement, lâchant les uns après les autres quelques éléments, quelques détails qui font qu’on n’aura pas fait que du sur-place. Avec encore une fois quelques références et quelques hommages à la clé, et notamment celui, très appuyé, à feu Moebius.

Une intrigante et bidonnante aventure à suivre. Une lecture plaisir !
 

Par Sylvestre, le 28 février 2015

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