MANDALAY
La jungle de glace
Février 1941 : Mandalay, Birmanie Centrale.
Le pays est en proie à des phénomènes étranges.
Une patrouille de soldats britanniques qui devaient retrouver les nationalistes dans la jungle, est revenue sous la forme de morts-vivants et des millions d’insectes sortent de leur corps. Des soldats Kachins y reconnaissent la marque de Tiamin, une des divinités du miroir.
Le lieutenant Lance Walters part avec des soldats kachins et le caporal Mian-Si retrouver le camp des rebelles. De plus, il est sans nouvelle de son frère, Alex qu’il croit otage de Leng, le meneur de ces nationalistes…
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2731618124
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Notre avis sur MANDALAY #2 – La jungle de glace
Le premier opus de Mandalay m’avait fait une forte impression. Ce second tome confirme cette sensation. Je n’ai pu lâcher ce livre avant la toute dernière page. Ce mélange d’aventures et de fantastique/horreur peut rappeler les fameux films de Steven Spielberg et Georges Lucas : ceux concernant Indiana Jones.
Mais, à la différence, c’est que dans l’œuvre de Philippe Thirault, le lecteur a peur par moment. Le récit décèle de grands moments de frayeurs; comme ce qui arrive à la fille de Graham au début ou ces zombies que nous voyons au début. Même quand nous suivons la troupe mené par Lance Walters, la peur est palpable. Nous sentons que quelque chose peut arriver et vous surprendre à tout moment.
Le récit d’aventure est très bien mené aussi. Cela fait aussi penser à un film de guerre avec la patrouille en pleine jungle parti pour déceler l’ennemi.
Nous y voyons aussi cette idée où le rationnel affronte le fantastique : ces colonialistes anglais qui sont venus conquérir et coloniser un pays étranger mais sans se renseigner vraiment sur les coutumes locales ou les superstitions de ce pays (ici, la Birmanie). Ces anglais qui ne croient pas aux démons, aux morts-vivants et qui sous-estiment leurs ennemis.
Le scénariste sait comment nous tenir en haleine et nous faire frissonner tout au long de ces 48 pages, que le lecteur n’est pas prêt d’oublier.
Philippe Thirault a su s’entourer de deux artistes prestigieux venus des U.S.A. : Butch Guice et l’encreur Mike Perkins. Leurs planches sont magnifiques et savent vous mettrent dans l’ambiance.
Mandalay est une série à suivre qui saura vous faire frissonner et vous séduire.
Par BERTHOLD, le 5 février 2007
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