MANDRAGORE (LA)
La Part sombre
La tentative de suppression d’Ambrose Gunderson, grand maître des forces occultes des Fathers of Realms en commerce avec les démons d’un autre plan, a échoué. Celui-ci, aidé par Nabazg la créature des profondeurs, a tendu un piège à ses adversaires menés par William Polland, son opposant patenté. Seul rescapé du piège tendu par son détracteur, ce dernier est parvenu toutefois à informer ses autres comparses de ses déconvenues. Aussi, il n’est pas exclu que pour avoir le champ libre dans ses projets, Ambrose Gunderson persiste dans ses intentions de les écarter pour mener à bien son projet.
De son côté, le puissant Marcellus Gunderson a pris sous son aile protectrice Lynn Redstone, la femme de main de son frère. Fort de ses aptitudes occultes, le massif personnage lui révèle non seulement les ténébreuses aspirations d’Ambrose mais aussi ce que cache sa véritable personnalité et le rôle particulier qu’elle doit tenir dans le dessein de son ancien protecteur. Considérant le danger imminent, il devient plus que nécessaire que les forces antagonistes s’unissent pour empêcher que l’œuvre du grand maître s’accomplisse irrémédiablement.
Par phibes, le 19 mars 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782302027572
Notre avis sur MANDRAGORE (LA) #2 – La Part sombre
Sous le couvert de la collection 1800 de chez Soleil, le premier opus nous plongeait évidemment dans le Londres historique du 19ème siècle, au cœur d’un récit particulièrement occulte, mêlant forces démones et cercles d’initiés. Compte tenu de la juxtaposition d’un nombre conséquent de personnages, cette ouverture nous laissait percevoir le démarrage d’une aventure plutôt dense et complexe qui nécessitait bien des éclaircissements. Force est de constater qu’avec ce deuxième et dernier volet, les explications arrivent et déchirent de façon maîtrisée le voile opaque initié précédemment.
Toujours à la manœuvre, Sylvain Cordurié nous replace juste après le combat hors norme entre le responsable en titre des Fathers of Realms (société secrète occulte) à savoir Ambrose Gunderson et le cénacle dissident de William Polland. Enfin, le récit gagne en fluidité et également en intensité par le biais de Marcellus Gunderson, personnage très caractérisé, qui, avec sa nouvelle égérie, prend les rênes de l’équipée et vient dénoncer ouvertement le plan machiavélique de son frère tout en cherchant à le contrecarrer.
Ce deuxième épisode reste dans un fantastique particulièrement bien ancré et nous donne l’occasion d’assister, grâce à un alternat de scènes bien agencé, à des péripéties d’une autre dimension indubitablement captivantes. L’action est au cœur des débats, générée par des personnages typiquement surdoués, aux pouvoirs occultes insoupçonnés (type super-héros) et qui seront, dans leur combat surdimensionné à l’origine d’une montée d’adrénaline bénéfique.
Graphiquement, le dessinateur d’origine italienne Marco Santucci est à sa place dans cette aventure. En effet, son travail qui se veut en complète harmonie avec celui réalisé par bon nombre de ses confrères ayant participé à la collection 1800 tels Laci, Nespolino, Dim D…. Son style est réaliste, pour le moins fouillé, doté d’une précision donc conventionnelle et d’un rythme non négligeable. Ayant déjà participé à des séries de comics comme X-Men (Astonishing) ou X-Factor…, ce dernier démontre sa toute puissance artistique à travailler les univers exotiques, fantastiques, les développant dans des effets tonitruants qu’on lui sait gré. De même, il sait mettre en valeur ses personnages grâce à son travail aiguisé sur les traits de ses personnages, sur leur physique harmonieux (Lynn l’hybride en est le parfait exemple), sur leurs aspects british bien suscités.
Un tome de clôture efficace et détonant qui respecte le cahier des charges de la collection 1800 et qui reste des plus attrayants à lire.
Par Phibes, le 19 mars 2013
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